Santé : Pénurie d’eau au Centre hospitalier de Mboko, dans le territoire de Fizi

Le Centre de Santé de Mboko, dans la Zone de Santé de Nundu, en territoire de Fizi, province du Sud-Kivu, connaît une criante pénurie d’eau. Ce Centre hospitalier récemment intégré par un particulier à qui il appartient, accompagne les efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo dans la prise en charge médicale des malades de cette partie du pays.

A en croire le Médecin chef de Staff de ce centre hospitalier, cette institution hospitalière n’est pas approvisionnée en eau potable, malgré tous les efforts consentis par ses responsables. 

Cette situation perdure malgré plusieurs cris d’alarme lancés aux Autorités et même à certains partenaires à travers des lettres de demande d’appui. Aucune solution n’est trouvée“, a expliqué le Dr Saidi Kalume Jean.

Pour s’approvisionner en eau, les malades sont obligés de parcourir des centaines de mètres pour puiser de l’eau dans les rivières ou carrément le lac Tanganyika. A cause de la problématique des infrastructures, il est impossible de s’approvisionner dans les villages environnants. 

Selon les responsables de ce centre hospitalier, ils attendent impatiemment la tombée de la pluie pour être sûrs d’avoir de l’eau. Au cas où Dame la pluie décide de rester tranquille dans son coin, le manque d’eau se fait sentir dans ce lieu où les malades trouvent un refuge pour recouvrer leur santé.

Nous fonctionnons avec les moyens de bord. Alors, c’est difficile d’envisager d’autres dépenses telles que l’approvisionnement régulier en  eau. Il nous faut l’acheter chez des particuliers et cela est au-dessus de nos moyens“,  a ajouté  Dr Saidi Kalume Jean.

Le centre hospitalier de Mboko contribue un tant soit peu au bien être de la population de Mboko, en offrant ses services à travers les soins de santé assurés à cette population. Sur ce, il est impérieux que le gouvernement tant provincial que central se penche sur ce problème de manque d’eau que connaît cette institution hospitalière, afin de lui permettre d’assurer une prise en charge médicale adéquate aux malades. 

Sarah MANGAZA

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