La rencontre entre les ministères de l’agriculture, du commerce extérieur, de plan et les producteurs regroupés au sein de plusieurs confédérations a consisté à développer des stratégies sur comment accompagner les petits paysans dans la certification de leurs marchandises. Cette démarche est avérée bonne pour permettre à la République démocratique du Congo d’exporter ses produits agricoles et agroalimentaires vers des marchés africains, chinois, européens et américains. Cet atelier de réflexion a été organisé par Rainforest Alliance ce mercredi 28 septembre à Kinshasa.

Cet atelier sur l’agriculture durable et le développement économique a consisté également à la mise en commun des connaissances susceptibles de faire jaillir des propositions pour la structuration des filières de production agricoles et la revalorisation des cultures de rentes des terres arables de la RDC.

« Nous avons pensé qu’il faut développer des connaissances, des expériences qui peuvent être utiles à la RDC. Nous voulons permettre à tous les producteurs de filaires de base des cultures rurales de s’asseoir et discuter pour dégager une même compréhension sur ce qu’est la filière agricole et l‘apport de chacun pour accompagner les communautés dans l’amélioration de leurs revenus.  Nous voulons surtout que les producteurs de l’Ouest  aussi s’engagent dans ce processus comme ceux de l‘EST », a rapporté Serge Alain Mbong Ekollo, directeur national de Rainforest Alliance en RDC.

Le commerce mondial et le bon fonctionnement des marchés sont donc indispensables au processus de développement car ils peuvent stimuler une croissance économique et un développement durable au service des communautés. La collaboration ainsi engagée entre les différents acteurs et différents membres des ministères sectoriels ici présents vise à porter des fruits dans la diversification de l’économie pour une plus grande contribution de l’agriculture au produit intérieur brut (PIB).

« Il ya un adage qui dit que pour booster l’économie du pays, il faut se brancher sur la production  agricole parce que cette production englobe le secteur économique, transport, social et la santé alimentaire de la population. C’est pourquoi prochainement nous allons accompagner les organisateurs donc cette alliance, afin qu’elle accompagne à son tour le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi et le gouvernement dans sa vision de faire la revenge du sol sur le sous-sol », a déclaré le Secrétaire Général ai à l’Agriculture, l’Ingénieur KALALA ILUNGA MBAYO Baudouin

A en croire les petits paysans, la promotion et l’application à plus grande échelle des systèmes de certification volontaires constituent une approche considérable pour trouver des compromis entre les objectifs économiques, environnementaux et sociaux.

« Nous étions abandonnés à nous même maintenant j’ai vu l’engagement du ministère et de Rainforest Alliance d’élargir des actions pour promouvoir les paysans congolais. On travaillait dans l’ordre dispersé sans norme et cadrage. Nous sommes impatients  de pouvoir repartir sur de bonnes bases. Il était temps de structurer  les filières de production agricole dont les céréales, le café, l’huile de palme, le cacao et tant d’autres produits plus spécifiquement dans le Mayombe, car  des forêts ont été détruites pour laisser la place à ces activités. Il faut penser maintenant à la restauration », a renseigné la présidente du conseil d’administration de la Conapac, Espérance Nzuzi Muaka.

Les perspectives pour Rainforest Alliance sont de permettre aux producteurs du pays d’avoir des produits écoulés sur le marché international à grande quantité. Cette structure promet d’accompagner les petits paysans dans la certification de leurs marchandises afin d’augmenter la crédibilité de ces produits agricoles sur l’échiquier national et international.

« Nous attendons l’Etat à travers le ministère de l’agriculture, du commerce et du plan de travail pour arriver à cette fin. Nous travaillons pour que la balance commerciale de la RDC ne soit pas déficitaire et que l’Agriculture participe activement. Il n’est plus à démontrer que la valorisation des produits agricoles augmenterait les revenus du pays dans ce secteur et les avantages couleront à flot auprès des paysans qu’à la caisse de l’Etat. Les producteurs trouveront leurs comptes et tous les autres acteurs aussi», a émis Serge Alain Mbong Ekollo, directeur national de Rainforest Alliance en RDC.

Rainforest Alliance promet de renforcer l’engagement du secteur privé et autres partenaires institutionnels pour le développement des chaines de valeurs agricoles, d’assurer la sécurité au travail des paysans, d’interdire le travail des enfants et d’encourager les investissements. La structure attend déployer ce programme dans les prochains jours dans la province du Kongo central pour sa  première phase d’exécution.

Albert MUANDA