La pollution, une situation qui gangrène la République démocratique du Congo. C’est ce que vit la population du village Buhozi, dans le territoire de Kabare, province du Sud-Kivu. Des personnes non identifiées ont déversé une quantité considérable de piles expirées dans un champ. Cette situation plonge la population de cette contrée dans l’inquiétude.

« Nous avons lancé une enquête afin de trouver l’auteur ou les auteurs de cet acte. Dès que nous avons eu les résultats de ces enquêtes sur la personne qui a posé cet acte. Ce problème nous a vraiment indignés. Nous vivons dans une inquiétude », a déclaré le Chef du village, Kashosho Matabaro Déogratias.         

Pour les acteurs de la société civile de Buhozi, cette pollution pourrait avoir des effets néfastes sur la santé humaine et environnementale.  Les acteurs plaident pour que les coupables soient retrouvés et sanctionnés.

 « Ce que nous demandons aux autorités, c’est de diligenter des enquêtes afin qu’une solution rapide soit trouvée. Que ces piles soient vite évacuées pour épargner la population des maladies contagieuses », a insisté Justin Bahati Kagayo.  

 La pollution, cet ennemi qui, selon l’OMS a tué plus de 7 millions de personnes prématurément, devrait être éradiqué. Selon un médecin spécialiste en santé environnementale, la population de Buhozi devrait éviter de consommer les légumes de ce champ pollué par ces piles expirées.

« Respirer l’air pollué cause des maladies respiratoires. Il serait mieux que cette population évite de manger ces légumes afin d’éviter de tomber malade. Les piles expirées sont dangereuses pour la santé », a-t-il précisé.

En attendant l’aboutissement des enquêtes en cours pour démasquer l’auteur de ce forfait, une solution palliative devrait être trouvée pour permettre à la population d’éviter toute contamination qui proviendrait de cette pollution.

Sarah Mangaza