Conservation : Quand les agents de l’ICCN voient les choses bouger en leur faveur

Comme qui dirait, “ Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose”. Ils sont plusieurs qui, de plus en plus, voient les choses bouger en leur faveur. Après plus d’une décennie d’un règne autoritaire et clanique, les agents et cadres de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), ont pour la plupart vu arrivé un changement qu’ils espéraient depuis la nuit de temps. Ce changement à la tête de cet établissement public ne cesse de susciter l’adhésion de ces fonctionnaires de l’Etat à la vision portée par Olivier Mushiete et son équipe.

« Monsieur le directeur général, mon directeur, nous venons auprès de votre haute personnalité, vous présenter notre gratitude en rapport avec tout l’effort que vous avez consenti pour que nous le personnel ICCN au PNG (Parc National de Garamba), puissions recouvrer nos droits (régularisation de paiement de nos arriérés de salaire de novembre, décembre 2021 et janvier, février, mars, avril, mai, 2022), par l’ordonnateur de dépenses de l’Ituri et juillet et août 2022 avec nouveau barème par l’OD du Haut Uele », peut-on lire dans une communication.

Comme ces agents du Parc national de Garamba, plusieurs autres agents et cadres de l’ICCN à travers le pays ont vu leurs salaires ajustés de 100% pour les uns et jusqu’à 300 % pour les autres. Plusieurs ont connu la promotion cela, après plus de 15 ans de loyaux services à la nation.

Pour le conservateur de Tumba-Ledima par exemple, l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante à la tête de l’ICCN a permis de débloquer certains financements qui n’étaient pas actifs depuis longtemps.

« Nous avions appris que notre site avait reçu un financement. Mais nous n’avions jamais accédé à celui-ci. Mais, à peine arrivé, nous avons saisi le nouveau DG pour cette situation. Aujourd’hui où je vous parle, le financement a été décaissé. Nous avons un canoé rapide, un groupe électrogène industriel, et trois motos. Sur le terrain, nous allons commencer la construction de résidences pour le chef de site et son adjoint, un bâtiment administratif etc. », a indiqué Jean Mululua.

Tous ces témoignages font très mal à une poignée d’agents très nostalgiques qui ne voient que du noir là où les autres voient du blanc. Animés par une sorte d’animosité qui ne dit son nom, ils cherchent à tout prix à soulever les autres pour leurs intérêts personnels. Ces caciques de l’ICCN vont même plus loin à menacer de morts leurs collègues qui disent la vérité sur le changement qui s’observe depuis l’arrivée de Olivier Mushiete et son équipe.

« Nous agents de l’ICCN de l’intérieur, nous ne sommes pas concernés par ce qui se passe à Kinshasa pour le départ de notre DG Olivier Mushiete. Lui c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il est en train de relever l’ICCN en moins d’une année qu’il est là. Nous sommes très contents de l’augmentation de nos salaires. Il vient de faire quitter l’ICCN du budget annexe en nous mettant sur la liste de paie des agents publics de l’Etat. Que ceux qui font des bruits à Kinshasa sachent que l’ICCN ne se limite pas dans leurs bureaux climatisés à Kinshasa, loin de réalités de terrain », a précisé un conservateur de la Réserve de faune à Okapi, qui a requis l’anonymat.

Nous y reviendrons avec plusieurs témoignages que nous avons collecté à travers les différents sites de l’ICCN, question de mieux comprendre ce qui marche et ce qui ne marche pas.

La Rédaction

NEWSLETTER

Inscrivez-vous à notre newsletter pour vous tenir au courant de nos activités.

You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *