Le ministre de l’Environnement et Développement durable, Claude Nyamugabo a procédé à la restitution de ce qu’a été la participation de la République démocratique du Congo à la 25èmesession de la Conférence des parties sur le Changement climatique, tenue du 2 au 15 décembre 2019, Madrid. Cette séance de travail à laquelle a été conviés plusieurs personnes, a eu lieu à Kinshasa, ce mardi 25 février.
« La République démocratique du Congo a pu obtenir notamment, sa désignation comme présidente de la plateforme de pays en développement à haut couvert forestier et faible déforestation. Y compris sa manifestation d’intérêt pour l’organisation en 2020 du deuxième sommet de ces Etats. La désignation de notre notre pays à la présidence de l’IOrgane subsidiaire du Conseil Scientifique et Technologique de la Convention Cadre des Nations unies sur le Changement Climatique et enfin, un partenariat technique pour la formation des experts congolais en Indonésie sur la question des tourbières », a-t-il informé.
Le ministre de l’Environnement est tout de même revenu sur le vœu qu’il a émis lors de ces assises, celui de doter le Fonds vert pour le Climat des ressources financières nécessaires et adéquates susceptibles de lui permettre à répondre aux ambitions élevées des nations pour une action climatique conséquente.
« Lors de ces assises, J’ai également rappelé l’engagement de notre pays à adopter des politiques et stratégies visant à réduire le gaz à effet de serre et à renforcer ces capacités de résilience aux impacts des changements climatiques dans le cadre de la mise en œuvre de sa Contribution Déterminé à l’échelle Nationale », a-t-il précisé.
Claude Nyamugabo a saisi cette occasion pour lancer un appel à une grande mobilisation des parties prenantes, à travers la mise en place de mécanisme d’information et de sensibilisation du public sur les effet du changement climatique, les renforcement de capacité de l’équipe de négociateur de notre pays et le développement de partenariat avec le secteur privé et la société civile pour leur engagement dans le processus de dialogue environnementale.
Fanny MENGA