La Banque mondiale loue les avancées enregistrées à ce jour par la CEEAC (Communauté des Etats d’Afrique Centrale) dans l’exécution du programme de réduction des risques de catastrophes naturelles. En droite ligne des travaux de la 8èmeplateforme, lancés à Kinshasa, ce lundi 30 septembre, la représentante de la Banque Mondiale à ces assises, Henriette Bipendu Mampuya a réitérée l’engagement de son institution à accompagner des avancées significatives déjà enregistrées dans la sous-région.
Parmi ces avancées, il y’a lieu de citer notamment, la création de l’Unité gestion des risques au sein du secrétariat de la CEEAC, l’alignement de la stratégie régionale de prévention des risques et d’adaptation au changement climatique au cadre de Sendai, et la création du Réseau de parlementaires d’Afrique centrale pour la réduction des risques de catastrophes naturelles.
« Notre rôle est d’accompagner ce qui doit sortir de ces discussions. C’est très important que les points focaux se rencontrent et se parlent afin de partager les expériences intra régionales sur la gestion des risques de catastrophes naturelles, et que leurs recommandations puissent être ensuite rapportées au niveau ministériel et prises en compte dans toutes les politiques du développement», a-t-elle indiqué.
En effet, l’institution de Breton Wood promet son soutien aux différents programmes mis en place au niveau de la sous-région pour prévenir et réduire les risques de catastrophes naturelles. « Le programme ACP-Union Européenne pour la gestion des risques de catastrophes naturelle au niveau de l’Afrique centrale prend fin l’année prochaine. Nous sommes déjà en discussion avec nos partenaires pour avoir une suite de ce programme », a-t-elle informé.
L’Afrique centrale qui n’est pas du reste épargnée par les catastrophes naturelles, devrait davantage unir les efforts pour mettre en place de nouveaux mécanismes et renforcer ceux existant afin de mieux prévenir, gérer et faire face aux effets des catastrophes naturelles.
« Avec les impacts estimés du changement climatique, les projections font ressortir que d’ici à l’an 2030, près de 120 millions de personnes en Afrique subsaharienne seront exposées à la sècheresse, aux inondations et à la chaleur extrême. Ainsi les efforts pour réduire leurs impacts, préserver les avancées en matière du développement doivent devenir des composantes incontournables des politiques et stratégies sectorielles », a-t-elle souhaité.
Notons par ailleurs que le programme Afrique Caraïbe Pacifique (ACP) initié par l’UE a été lancé en 2015. Il vise le renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles dans les régions, les pays et les communautés. Il est géré par la Facilité mondiale pour la Réduction des Catastrophes et le Relèvement (GFDRR).
Alfred NTUMBA