C’est un discours très attendu du nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a tourné en grande partie au tour du rôle capital que joue la forêt de la RDC qui représente 47% de forêt du continent africain. Du haut de tribune de nations unies, ce jeudi 26 septembre, le chef de l’Etat congolais a invité la communauté internationale à soutenir les efforts de préservation des forêts en RDC et dans la sous-région..
« Il est incompréhensible que les forêts du bassin du Congo qui sont les mieux conservée au monde ne captent que 1% des financements disponibles. Il est impératif que toute l’architecture internationale en ce compris les FMI intègre davantage la donne environnementale dans son analyse de critères des défis macro économiques liées à ses interventions dans différents pays », a-t-il déclaration.
Conscient du rôle majeur que joue la République démocratique du Congo dans la préservation des forêts et la regulation du climat mondial, Félix Tshisekedi a exprimé la détermination de son gouvernement à maintenir le dialogue avec ses principaux partenaires sur les questions environnementales, notamment ceux réunis dans le cadre de l’Initiative pour les forêt d’Afrique centrale (CAFI).
« Notre gouvernement s’est engagé par ma personne, à accroitre le niveau de ses engagements au titre de sa contribution déterminée nationale, et à maintenir une collaboration étroite entre les pays de la sous-région afin de parler d’une seule voix pour toutes les grandes questions en rapport avec la protection de nos forêts », a-t-il précisé. « Nous sommes résolument engagé dans la protection de nos forêts, cependant, la préservation de notre patrimoine naturel ne peut se faire au détriment de notre développement ».
Le président congolais a plaidé pour la promotion de nouvelles sources d’énergie afin de juguler les effets néfastes du bois-énergie, considéré comme l’un des moteurs de la déforestation.
« Il est impérieux et urgent de mettre à la disposition de notre continent, de nouvelles sources d’énergie et de nouveaux modes de production compatibles avec la préservation de l’environnement », a exhorté le chef de l’Etat. « Mon gouvernement a fait de la production des énergies propres et renouvelables, la première de ses priorités économiques pour le quinquennat. Nous pouvons moyennant des investissements agressifs passer de mois de 10% d’électrification actuellement à 60% dans les dix prochaines années. Faisant reculer très significativement la consommation du bois de chauffe ».
Alfred NTUMBA