Prenant part à la matinée sur la gestion participative des déchets ménagers dans la ville de Kinshasa, organisé ce vendredi 09 août à l’intention des autorités provinciales, le Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a émis le vœu de voir l’assainissement de la ville être pris de manière polygonale et globale pour préserver le capital humain.
«Lorsque l’environnement est pollué, la santé de la population est fébrile. Il doit s’agir d’un environnement qui est assaini de façon primaire. Il faut faire la lutte anti vectorielle, le reboisement, et en fin finir sur l’embellissement. Nous pensons que chacun de nous a l’obligation de parler de l’assainissement à sa famille et à son voisin», a-t-il précisé.
Dans une métropole qui produit près de 9 milles tonnes de déchets, il faut au minimum 30 USD pour traiter une tonne des déchets.Tout compte fait, Godé Mpoyi a indiqué qu’il faut au moins 140 millions de dollars américains pour assainir la ville. Pour y parvenir il faut une sensibilisation de la population pour l’impliquer dans l’assainissement de son milieu de vie. Mais aussi, et surtout l’acquittement par les kinois des impôts et taxes pour financer l’assainissement intégral de la ville.
Godé Mpoyi a dans son allocution promis de s’impliquer pour la mobilisation accrue de recettes, et la lutte contre les anti valeurs. Il a par ailleurs insinué la reprise de salongo obligatoire comme moyen efficace de lutte contre les déchets ménagers dans la ville de Kinshasa. « C’est n’est pas à Dieu de venir nettoyer la ville, mais c’est à nous. L’heure du changement est venue gare à celui qui n’a pas encore compris le message », a-t-il insisté.
Contrairement à ceux qui placent la démographie et l’exode rural parmi les facteurs qui induisent à l’insalubrité de la ville de Kinshasa, le speeker de l’Assemblée provinciale a par ailleurs précisé que la démographie de la ville de Kinshasa est un atout pour son développement, si et seulement si cette démographie est bien gérée. « La démographie est un atout au développement, pourvue que la population soit travailleuse », a-t-il précisé.
Alfred NTUMBA