Biodiversité : Mise en place d’un cadre de collaboration pour la lutte contre les crimes fauniques en RDC

En vue de relever les défis rencontrés sur terrain pour l’application de la loi faunique, les parties prenantes à l’atelier organisé à Kinshasa, le jeudi 25 juillet, sur l’amélioration des poursuites judiciaires des infractions sur la faune sauvage en RDC, ont décidé lors de la clôture de cet atelier de 3 jours, de créer un cadre de collaboration entre les Agences d’investigations, les juges et magistrats.

Au vu des discussions qui ont émaillé ces travaux, les participants sont convaincus que ce cadre d’échange permettra à mieux comprendre leur devoir, chacun en ce qui lui concerne, dans la gestion des dossiers relatifs à la criminalité faunique.

« Nous avons identifié ce thème pour pouvoir briser la glace de collaboration et de gestion dans les affaires concernant la faune dans toute l’étendue du pays. Aussi établir un rapport entre la technologie et la justice. », a expliqué Joe Kassongo, chargé de l’application de la loi chez AWF.

Pour aider les parties prenantes à mieux comprendre la problématique, la formation s’est appuyée sur une étude des cas, parmi lesquels se trouvent celui de 300 kilos d’écailles de pangolins saisis récemment à Kinshasa grâce aux enquêtes co-organisateur entre JURISTRALE et les services de la Police Nationale Congolaise et de l’ICCN.

« Nous pensons qu’avec les juges qui prennent part à ces travaux, nous aurons un jugement positif le plus tôt possible parce que c’est déjà un cas de flagrance», a déclaré Fiston Mwange, chargé des programmes de l’ONG JURISTRALE.

Cependant les représentants de différentes organisations à ces assises notamment la DGDA, la RVA, l’OCC et la police se sont plaints du résultat final de certains cas des saisies ou de trafic illégal soumis à la justice. Ils estiment cependant que ce laisser-aller est le fruit de l’ignorance de la loi sur la faune sauvage. Raison pour laquelle l’ICCN à son tour, s’engage à faire une vulgarisation de la loi portant conservation de la nature.

« Nous sommes les formés qui une fois sur terrain, deviendront des formateurs en ce qui concerne les acquis de l’atelier. Donc nous allons faire une large diffusion de cette loi », a dit Thierry Kambale, conseiller juridique à l’ICCN.

Notons que cet atelier sera suivi de deux autres modules avec des thématiques différentes.

Charlie LUTEZA

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