Des études alimentaires menées par le FAO ont démontré que la consommation alimentaire de la population congolaise est estimée à 15 millions de kilogrammes des produits viviers par jour. Cette annonce a été faite au cours d’un atelier de validation de la note d’orientation politique pour la réduction des pertes alimentaires après la récolte, dans les zones à déficit vivrier, tenu à Kinshasa.
« Ces études ont démontré que la République démocratique du Congo (RDC) perd en moyenne, 30% de la production totale des produits agricoles, représentant 6 millions de tonnes après la récolte, alors que la consommation générale de sa population est de 15 millions de kg par jour », a indiqué le représentant pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO), Aristide Ongone, cité par ACP.
Au cours de ces assises, les parties prenantes ont procédé au lancement du projet dénommé «intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits exploitants dans les zones à déficit vivier» en vue de renforcer les capacités de différents partenaires impliqués dans la mise en œuvre du dudit projet notamment les producteurs, les transformateurs et gestionnaires des entrepôts et services décentralisés du ministère de l’agriculture et du développement rural de différents pays.
« Les pays africains présents se sont engagés à réduire les pertes alimentaires à échelle de 50% d’ici 2025, en vue de contribuer à cette réduction des pertes, à améliorer la sécurité alimentaire et aux opportunités de revenus des petits producteurs dans les chaines de valeur des céréales », s’est réjoui Aristide Ongone
Ce projet lancé, sera en un premier temps mis en œuvre dans trois pays pilotes à savoir, le Burkina-Faso, l’Ouganda et la RDC. Pour la RDC, les provinces ciblées sont le Kwilu et le Kongo-central.
Dans ce processus de vulgarisation sur terrain, une campagne de sensibilisation a été organisée au niveau des ménages et des organisations paysannes des territoires ciblés, dans le but d’emboiter les pas aux sensibilisés sur les bonnes pratiques à observer sur la réduction des pertes alimentaires dans la gestion de leurs entrepôts.
Raison pour laquelle, La gestion des pertes post-récolte, inscrite dans les politiques et programmes de développement agricoles au sortir de ces assises orientera et facilitera les interventions futures et des actions à poser pour améliorer la sécurité alimentaire dans un contexte dynamique de changement climatique.
Albert MUANDA