Au total 150 jeunes dirigeants d’Afrique subsaharienne et du Niger se sont engagés lors du sommet de l’Union africaine à Niamey à prendre toutes les mesures nécessaires pour lutter contre les effets néfastes du changement climatique, initialement au Sahel et ensuite en Afrique.
Durant deux jours, ce sommet des jeunes leaders africains sur le changement climatique s’est offert pour un cadre de dialogue sur des questions thématiques placées au centre du débat mondial sur le climat, sur les opportunités pour la préparation et le financement du projet ainsi que sur la mise en œuvre de l’initiative « une Afrique plus verte, la jeunesse et le changement climatique ».
Cette rencontre était axée sur le reverdissement du Sahel, l’emploi des jeunes, la lutte contre la migration écologique, le rôle accru des communautés locales et du secteur privé.
« Les effets les plus visibles du changement climatique et de la variabilité sur notre environnement biophysique et social sont entre autres, les sécheresses, la dégradation de nos ressources naturelles, l’accentuation du phénomène de la migration et le terrorisme. Juger des effets de ces changements nécessite donc un engagement total des pays à financer des mesures d’adaptation visant à réduire les émissions de polluants », a déclaré le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement urbain et du Développement durable du Niger, Almoustapha Garba.
Au sortir de ses assises, M. Djibril Diallo, président et directeur général d’ARDN a salué la forte présence des jeunes, l’implication du ministère de l’environnement et d’autres collaborateurs pour le succès de la réunion de Niamey. Dans cette perspective, il a également rencontré chaque représentant de ROJALNU pour mieux les accompagner une fois dans leurs pays respectifs.
« L’une de nos actions prioritaires à l’ARDN est de mobiliser le leadership et l’enthousiasme des jeunes en tant que point de départ pour populariser les objectifs de développement durable en Afrique et dans sa diaspora. Le 33e sommet des chefs d’état de l’union africaine a été une excellente occasion de diffuser notre message et de donner la possibilité aux jeunes qui représentent l’avenir de l’Afrique » a déclaré le Dr Diallo.
A l’issus des séances de travail, les jeunes Africains sur place ont échangé et partagé de bonnes pratiques au tour des thèmes mettant en évidence le rôle des jeunes, des femmes et des communautés locales dans cette initiative privée de lutte contre le changement climatique.
« Nous sommes très heureux de participer à cette réunion et de pouvoir échanger avec nos paires afin de prendre ensemble des mesures concrètes dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. En tant que membres de la famille humaine, nous nous engageons à tenir dument compte des actions qu’avons entreprises. Prendre au quotidien pour minimiser, prévenir et combattre le changement climatique et ses effets négatifs » s’est réjoui le jeune entrepreneur Africain, Alioune Gueye.
Cette rencontre qui s’est clôturée par l’adoption de la déclaration de Niamey a été organisée par le réseau de la renaissance africaine et de la diaspora (ARDN) conjointement avec le ministère de l’environnement du Niger, l’appui technique et financier du programme des nations unies pour le développement (PNUD), du fonds des nations unies pour la population (FNUAP) et la fédération internationale pour la paix (UPF).
Fanny MENGA