Fournir une formation pratique aux chargés de l’application des lois sur la protection de la faune, des services de renseignement tactique et opérationnel, des méthodes de dissimulation, de l’identification des trafiquants et de l’identification des espèces ; créer une opportunité de mise en réseau pour la coopération intra et inter agences et enfin créer un mécanisme ou une plate forme pour le partage d’informations entre les participants et les agences, c’est entre autres objectifs de l’atelier de renforcement de l’application des lois protégeant la faune et sur le trafic illégal des espèces, atelier dont les travaux ont ouvert leurs portes ce lundi 27 mai 2019 au Guest house du Canon dans la ville de Kisangani et vont durer cinq jours.
Le ministre provincial en charge de l’environnement Afuta Longomo a donné le coup d’envoi des assises et a appelé les participants à l’assiduité. Les participants sont des intervenants aux postes de contrôle au niveau des limites des territoires ou provinces, aux barrières routières et aux sites de l’Institut congolais pour la conservation de la nature opérant tant à Kisangani qu’aux territoires de lubutu dans le Maniema et de walikale dans le nord Kivu.
Cette zone constitue un corridor important pour la faune vivant dans les forêts coutumières entre les parcs nationaux de maiko et de kahuzi-Biega, declare Christine Ellis, directrice de JANE GOODALL INSTITUTE, une ONG intervenant dans le domaine de conservation centrée sur les communautés.
Selon l’article 14 de la loi relative à la conservation de la nature, il est interdit de prélever, chasser, pêcher, capturer, harceler ou tuer délibérément des spécimens des espèces protégées ; de perturber intentionnellement ces espèces, notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d’hibernation ou de migration.
La même interdiction concerne la détention, le transport, l’échange, la vente ou l’achat, l’offre ou la cession à titre gratuit des spécimens ou toute partie de ces espèces prélevés dans la nature
DMT