Le Centre des Technologies Innovatrices et Développement Durable (CTIDD) a organisé ce lundi 28 mai, à Kinshasa, un atelier de validation du document analytique sur la dimension évolutive de l’affectation des espaces et des droits des communautés locales ainsi que des peuples autochtones dans les différentes lois sectorielles, afin de les capitaliser dans la reforme d’aménagement du territoire en cours en RDC.
Inclues dans le plaidoyer des organisations de la société civile dans le cadre de cette réforme, ces assises de deux jours visaient plus spécifiquement à mettre à la disposition des acteurs de cette structure, un certain nombre d’informations sur la problématique abordée.
« Depuis maintenant deux mois le Centre de Technologies innovatrices a fédéré autour de lui, les différentes organisations de la société civile pour mener des activités afin de produire un document qui retrace non seulement l’histoire de l’affectation de notre pays, mais aussi voir comment les droits des communautés locales peuvent être garantis dans les différentes lois sectorielles », a déclaré Trésor Bondjembo, directeur exécutif du CTIDD.
En effet, le document produit permettra l’aboutissement d’une note de plaidoirie proposant les attentes de la société civile dans la prise en compte des droits des communautés locales et peuples autochtones.
Malgré les obstacles rencontrés pour l’élaboration de ce document analytique, notamment la fédération des organisations de la société civile et l’implication de l’Etat congolais, le CTIDD insiste cependant sur le fait d’éveiller le pouvoir étatique dans ses attributions, pour garantir les droits des communautés dans tous les instruments qui seront produits dans cette réforme.
Présent à ces assises, le représentant du ministre de l’Aménagement du territoire et Rénovation, Jean-Pierre Khonde, a estimé que le gouvernement de la République tient à travers son ministère, à l’aboutissement rapide de cette réforme.
« Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et Rénovation vous assure de son accompagnement et de sa disponibilité pour toutes les actions à mener devant concourir à la réalisation des différents outils de planification de nos terres ou espaces », a-t-il déclaré.
C’est dans cette optique que tout citoyen congolais pourra s’approprier ce processus de la réforme de l’aménagement du territoire afin de pérenniser les résultats attendus dont la conception, l’élaboration et la mise à la disposition de la nation congolaise, des grandes orientations utiles à son développement harmonieux et durable.
Signalons que ces travaux seront suivis de la déposition de ladite note de plaidoirie validée par la société civile et les parties prenantes, auprès des décideurs du secteur d’aménagement du territoire.
Charlie LUTEZA