C’est le vendredi 24 mai 2019, que s’est clôturé l’atelier d’auto évaluation des progrès accomplis par les organisations de la société civile environnementale en matière de gouvernance forestière en RDC. Organisé à Kinshasa sur l’initiative du Réseau Ressources Naturelles (RRN), ces assises visaient à examiner la connexion entre les organisations de la société civile et leurs délégués à de différents cadres de concertation multi acteurs mis en place dans le pays en vue d’apporter des solutions idoines à la problématique de gouvernances.
“Nous avons clôturé aujourd’hui un atelier consacré à l’auto évaluation de la société civile environnementale de la RDC. Cet atelier nous a permis de dégager un certain nombre des forces, faiblesses, opportunités et menaces Qui nous guettent pour un travail efficace“, a déclaré Jean-Marie Nkanda, coordonnateur national du Réseau Ressources Naturelles.
A en croire les participants à cet atelier, les forces dégagées à. travers leur participations aux différentes plateformes sont notamment, la maîtrise de thématiques, la capacité et compétence à apporter un changement et la capacité de mobiliser des fonds. Un seule bémol est le manque de vision claire et partagée, l’autonomisation financière ds OCS, et d’objectif institutionnel qui, devront l’aider non seulement à relancer le processus de négociations APV/FLEGT, mais aussi d’inscrire la gouvernance forestière dans les priorités des agendas du futur gouvernement.
En effet, les organisations de la société civile environnementale envisager entrer en relation avec les nouvelles autorités congolaises, notamment le nouveau Premier ministre pour entamer avec lui des échanges sur les questions prioritaires de ce secteur et promouvoir sa gouvernances.
Au sortir de ces assises, quelques recommandations ont été formulées notamment l’élargissement du réseau aux autres parties prenantes en vue de mutualisme les efforts.
“Nous avons besoin des alliances avec toutes les parties prenantes dont le gouvernement en premier. L’État doit aux cotés d’autres acteurs comme les organisations de la société civile voir dans quelle mesure associer les OSC à la prise des décisions “, a expliqué Alain-Parfait Ngulungu, expert en gouvernance des ressources forestières.
Signalons que la société civile environnementale se retrouvera dans les prochains jours pour réfléchir sur un livrable à mettre à la disposition du public, aux messages d’alerte à déposer au chef de l’État et enfin finaliser les mémos à apporter au nouveau ministre en charge des forêts.
Charlie LUTEZA