La question du transfèrement (exportation) des eaux du fleuve Congo vers le lac Tchad ne cesse d’alimenter la chronique. Après la manifestation d’intentions sur une possible exportation de l’or bleu du Congo à partir de l’embouchure, telle qu’annoncé par le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, lors de son passage à Kigali, les violons ne s’accordent nullement pas entre scientifiques et experts.
Si pour les uns, donner de l’eau du fleuve Congo au lac Tchad aura certes des impacts, mais minimisables, pour les autres, cette décision serait plus catastrophique au regard de la complexité des écosystèmes de la RDC.
C’est dans cette optique que le Conseil économique et social a convoqué sa deuxième séance académique, le jeudi 09 mai dernier. Au cours de cette séance purement scientifique, à laquelle ont pris part, Roger Mpananu, ancien député national, le Professeur Kabasele Yenga Yenga, le professeur Raphael Tshimanga (Hydrologue), la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en matière de coopération et intégration régionale, Bestine Kazadi, des délégués du PNUD et des délégués de la Société civile, les scientifiques se sont exercés à donner leurs avis sur la problématique, les avantages et les conséquences qui résulteraient de l’exportation de l’eau du fleuve vers un autre bassin.
« Depuis une année, nous travaillons sur un avis. Cette question a beaucoup d’enjeux géophysiques, et géostratégiques. Sans entrer dans le secret de la vie, il est difficile que nous puissions recommander ce projet car, il aura des impacts énormes sur tous les plans. Les experts nous ont donnés des informations sur tous les risques que le pays court en donnant de l’eau même à partir de l’embouchure », a indiqué René Ngongo, président de la Commission Environnement et Ressources naturelles.
Outre de lourdes conséquences qui pourraient advenir en cas d’une mauvaise gestion de ce projet gigantesque, les scientifiques voient en ce transfèrement, l’impact sur la santé et l’interchangeabilité des maladies entre les deux bassins. En somme, les experts évoquent la nécessité de mettre en place un task force qui regrouperait tout le monde et mener des études d’impacts environnementaux et socioéconomiques.
« Nous avons vu par contre, avec les différentes présentations, la nécessité de mieux gérer ce secteur capital mais qui manque un ministère de tutelle. L’une des recommandations serait d’avoir un ministère en charge de la gestion de l’eau et des ressources halieutiques. Très important pour un pays qui a autant de potentialités », a précisé Monsieur Ngongo.
Deux commissions permanentes travaillent sur l’avis. Il s’agit de la commission Environnement et ressources naturelles, et Agriculture et Développement durable. En tant qu’organe consultatif, le Conseil économique et social devra émettre son avis sur cette question et clore le dossier. Toutefois, la question de l’eau relève de la souveraineté nationale, ce qui exige un referendum avant toute action, informent les experts.
Notons que le Conseil National a pour mandant d’émettre des avis sur des questions qui ont un impact sur le social, l’économie et l’environnement. Ces avis sont émis en direction des institutions notamment, la présidence de la république, le parlement, le gouvernement et même les provinces.
Alfred NTUMBA
5 commentaires sur “Eau : Transfèrement des eaux du fleuve Congo vers le Tchad, bientôt l’avis du Conseil économique et social”
Nous sommes d’avis que dans le cadre de la coopération international, la RDC est appelée de s’ouvrir avec d’autres États pour sa sécurité et son développement, notamment les voisins. Cette ouverture est cependant assortie d’une réflexion minutieuse pour sa survie interne. Concernant le transfèrement de notre eau vers le Tchad, ce projet devrait d’abord analyser tous les contours sur la question, notamment : la capacité qu’à notre fleuve de transférer de l’eau tout le long de l’année. Qui soulève une question subsidiaire de notre pluviométrie, surtout avec les effets du changement climatique ; la capacité des rivières qui alimentent le fleuve Congo pour subir un tel coût ; la conséquence sur le plan écologique sur la diminution accrue de niveau de l’eau du fleuve qui est du reste visible, sous peine de causer un problème sur la navigabilité et éventuellement l’apparition des maladies de diverses sortes; des conséquences sur le plan agricole des champs qui se trouvent aux abords du fleuve; sur la qualité même de l’eau à consommer; les conséquences sur les différents barrages, notamment INGA qui est menacé déjà par les sables, et en fin des conséquences à l’endroit des États voici, dont l’Angola qui en bénéficie. Enfin, soumettre la question à l’appréciation des congolais tout en ayant des études de scénarios (impacts soc ion économiques et environnementaux).
Bjr chers compatriote, moi entend qu’un hydraugue,je vois que ces projet risque de créer un grand conflit entre la communauté d’abord riverains de la RDC,et au pays voisins,parce-que lorsque il y’a ce captage main a l’embouchure, il y aura tjrs la diminution d’eau dans la conduite du fleuve,car la présence de partage d’abord d’eau, des poissons, tous les animaux qui y vis moi comme technicien a ces matière je conclut pour dire que, ces études des ces macros-projet doivent commencer d’abord par la sensibilisation des communauté riverains, et tous ces pays qui utilisé le courant de ce grand centrale électrique d’inga,vraiment sans cela ces projet ‘ira nul part,je vous remeci,ce ça mes commentaires concernant ce projet.
Dans un article publié le :2 décembre 2015 par le Professeur NZUZI LELO, expert congolais en matière d’aménagement du territoire de l’université de Kinshasa. il établis ce qui suit:
« Les projets de transfèrement et de détournement des eaux sont techniquement réalisables. Nous avons cependant des exemples à travers le monde qui ont démontré que ces projets ont occasionné des catastrophes environnementales presque irréparables »
Le Congo dispose d’un grand bassin hydrographique qui dépasse même les frontières nationales. Ce qui fait du fleuve Congo l’un des plus grands fleuves du monde. Mais, aujourd’hui, ce bassin est menacé par le changement climatique.
Business et Finances : À quoi peut-on imputer la menace que représente le changement climatique sur les fleuve, rivières, lacs et autres cours d’eau du Congo?
Francis Nzuzi Lelo : C’est dû à l’anthropisation, c’est-à-dire l’action de l’homme sur l’environnement. La conséquence est que le fleuve et ses affluents connaissent un sérieux problème d’ensablement à cause d’une urbanisation rapide du pays et du déboisement abusif du massif forestier. Les endroits les plus profonds du fleuve mesurent actuellement 30 mètres à peine. Dans la rivière Kasaï, cette profondeur ne dépasse pas 6 à 7 m. Cette situation s’étend également aux autres rivières. Pour s’en rendre compte, pendant la saison sèche, la Société nationale d’électricité (SNEL) justifie les coupures intempestives d’électricité au niveau national et plus particulièrement à Kinshasa par la fermeture volontaire de certaines turbines du barrage hydroélectrique d’Inga et le manque d’eau…
Quel est le débit normal du fleuve Congo quand il alimente normalement le barrage d’Inga ?
Pendant la saison des pluies, le fleuve Congo débite 60 000 m3 par seconde et pendant la saison sèche, son débit chute à 42 000 m3.
Qu’en est-il des autres cours d’eau ?
Prenons le cas des rivières de Kinshasa. Il y a à peine dix ans, les rivières Kalamu, Yolo, Funa et Makelele étaient larges et profondes. Aujourd’hui, ce sont des ruisseaux qu’on enjambe pour les traverser. À long terme, on risque de connaître le même phénomène sur le fleuve et ses autres affluents. Déjà, les gros bateaux éprouvent d’énormes difficultés pour remonter le fleuve et ses affluents à cause de l’ensablement. Beaucoup de bateaux et d’embarcations échouent sur des bancs de sable.
Quelles sont les conséquences à court, moyen et long termes ?
Les cours d’eau ont un grand apport sur la pluviométrie avec le phénomène d’évaporation. Moins il y aura d’eau qui s’évapore, moins il y aura des précipitations. La première victime de la baisse des précipitations c’est l’agriculture. Avec une population estimée à quelque 70 millions d’habitants et un taux de croissance démographique de 3 %, si la courbe de la baisse des précipitations n’est pas inversée, les milieux ruraux vont moins produire et le pays risque de connaître de sérieux problèmes alimentaires.
Quelles sont les provinces les plus touchées ou les plus concernées par ce phénomène ?
Les provinces qui seront les plus touchées sont celles à climat tropical sec comme l’ex-Katanga qui aujourd’hui, à cause du changement climatique, est passé déjà à sept mois de saison sèche contre cinq mois de saison des pluies, ce qui n’était pas le cas il y a dix-vingt ans où ce rapport était de 6 mois pour chacune des saisons. Le Kongo-Central, qui est déjà sec à cause de l’influence du courant froid de Benguela verra sa situation empirer avec des périodes de plus en plus sèches. Cet assèchement est consécutif au déboisement abusif pour approvisionner Kinshasa, en charbon de bois.
Plusieurs lacs et rivières sont en voie d’assèchement et d’ensablement. Parmi eux, les lacs Tumba et Tanganyika, Kamalondo, Tshangalele, Lualaba, Kulumaziba, Lukondi et Lububu. Quelles sont les actions à envisager ?
Les cours d’eau apportent l’évaporation. Les arbres grâce au phénomène d’évapotranspiration contribuent également à la formation de précipitations. L’évapotranspiration est la quantité d’eau transférée vers l’atmosphère, par l’évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes. Elle se définit par les transferts vers l’atmosphère de l’eau du sol, de l’eau interceptée par la canopée et des étendues d’eau. La transpiration est comprise comme le transfert d’eau dans la plante et les pertes de vapeur d’eau au niveau des stomates des feuilles. Un changement de végétation peut se traduire par des changements de l’évapotranspiration (moyenne ou maximale) et par des changements significatifs du cycle de l’eau et de l’engorgement du sol au niveau du plafond de la nappe superficielle. Pour faire simple, on dira : moins on aura de la végétation, moins il y aura des précipitations ; moins on aura des précipitations, moins il y aura d’eau dans les cours d’eau. Il faut que l’on prenne conscience que ces phénomènes sont liés et que l’on s’engage dans un cercle vertueux qui consiste à préserver la forêt et les rivières. Mais, en dehors de l’anthropisation (urbanisation et déforestation), les grandes rivières et le fleuve risquent de connaître une autre menace en provenance de l’Angola.
Laquelle ?
L’Angola est aux prises avec un phénomène de sécheresse dû à l’avancée du désert de Kalahari. Tôt ou tard, ce pays sera contraint d’irriguer ses rivières pour augmenter la production agricole et nourrir sa population en forte croissance démographique. Or, les grandes rivières de la rive gauche du fleuve Congo, qui l’alimentent en eaux prennent leurs sources en Angola. C’est le cas des rivières Kasaï, Kwilu, Kwango… qui drainent les ex-provinces de Bandundu et du Kasaï.
Cette menace est-elle pressante, imminente ?
Il suffit que l’Angola lance une opération d’envergure sur ces rivières pour que les deux provinces congolaises précitées connaissent un problème d’eau. Sans oublier le fleuve qui verra son débit diminuer de façon drastique. C’est le sens même de l’offensive diplomatique que mène depuis plusieurs décennies l’Égypte contre des projets d’ouvrage de captage d’eau ou de construction de barrages sur le Nil par l’Éthiopie et le Soudan. Le Caire déploie également ses émissaires dans les Grands Lacs (à Bujumbura, Kampala, Kigali et Kinshasa) pour que ces capitales ne perturbent pas la source du fleuve qui prend naissance dans les eaux de l’Est.
C’est un cas unique au monde ?
Pas du tout. C’est le cas du fleuve Tigre et de l’Euphrate en Irak. Ces deux fleuves prennent leurs sources en Turquie. Ils traversent ensuite la Syrie et l’Irak avant de se jeter dans le Golfe Persique. Plusieurs barrages ont été construits sur leur parcours, perturbant ainsi leur débit.
Le Congo a quand même une obligation de solidarité car il a pris certains engagements internationaux notamment au niveau de l’Union africaine. Comment concilier ceux-ci et éviter de mettre en danger les impératifs écologiques nationaux ?
Les projets de transfèrement et de détournement des eaux sont techniquement réalisables. Nous avons cependant des exemples à travers le monde qui ont démontré que les projets de ce genre ont occasionné des catastrophes environnementales presque irréparables. C’est le cas de la mer d’Aral dans l’ex-Union soviétique. Dans les années 1960, les eaux des fleuves Amou Daria et Syr-Daria, qui alimentaient la mer d’Aral, une mer intérieure de 66 458 km2, ont été détournées dans le cadre d’un gigantesque projet pour irriguer d’immenses champs de coton et de riz. En moins de cinquante ans de cette exploitation frénétique, la côte d’Aral a reculé de 100 km. En 2000, sa superficie a été divisée par deux. Depuis 1960, elle a ainsi perdu 75 % de sa surface, 14 mètres de profondeur et 90 % de son volume, ce qui a augmenté sa salinité et tué quasiment toute forme de vie. Le nombre d’espèces de poissons est passé de 32 à 6. Cet assèchement est considéré comme l’une des plus importantes catastrophes environnementales du XXème siècle.
Avec le détournement des eaux de l’Ubangi vers le lac Tchad, quel risque court le fleuve Congo ?
Le fleuve Congo risque de connaître le même phénomène que la mer d’Aral.
Que faire alors pour contourner la difficulté ?
Pour contourner cette catastrophe environnementale, les scientifiques ont proposé de lancer ce projet de captage après le barrage d’Inga. À titre de rappel, la variante A du projet Transaqua projette de prendre de l’eau à la rivière Ubangi. Mais les conséquences environnementales seront considérables. Parmi elles, il y aura la diminution du volume d’eau sur le fleuve Congo parce que l’Ubangi est l’un des plus grands contributeurs des eaux du fleuve (c’est une rivière équatoriale), la fermeture du barrage d’Inga avec la baisse du débit du fleuve et enfin la perturbation des écosystèmes. C’est pour toutes ces raisons que l’autre variante propose de prendre l’eau après le barrage. Son coût est estimé au double, voire au triple de la première évaluée entre 4 et 6 milliards de dollars.
Quelle est la contrepartie attendue par le Congo ?
À l’instar d’un être humain qui a deux poumons pour respirer, le monde en a deux aussi. Ce sont les forêts du bassin du Congo et l’Amazonie, au Brésil. Sans elles, il est impossible de capter le gaz carbonique et le monde sera asphyxié. Dans les grands forums, cette question revient sans cesse. On demande au Congo et au Brésil de protéger leurs forêts pour la survie de l’humanité. En contrepartie, le Congo et le Brésil demandent des aides pour financer des projets de développement par l’électrification, en construisant des barrages pour diminuer la pression des communautés locales sur la forêt. Au sommet de Paris,
il est impérieux de rappeler que, la RDC comme un acteur des Relations Internationales est appelée à s’ouvrir à ses semblables pour son développement. Seulement une bonne gestion de ses propres ressources naturelles serait de la part des autorités congolaises, un des indicateurs du développement , par conséquent la question d’exporter les eaux du fleuve Congo vers d’autres bassins, nous disons que dire oui à cette question qui théoriquement est encore un projet puisque sur le plan pratique rien ne nous rassure à cent pour cent que cette exportation ne s’exécute pas , serait manquer une vision à long terme. les experts ont démontré les conséquences néfastes liées à ce fait.
Sans ignorer plusieurs études déjà faites et certaines en cours, nous soulignons avec force que la solution à cette question serait diplomatique. Ne pas tenir compte de la qualité de la demande faite par des autorités tchadiennes de ce transfèrement, peut désorienter toutes tentatives entreprises au niveau national par les acteurs de la politique étrangère de mon pays pour bien gérer cette question. l’une des recommandations serait les actions diplomatiques efficaces de la par des autorités de mon pays.
PROBLÉMATIQUE DU TRANSFEREMENT DES EAUX DE LA RIVERE UBANG
VERS LE LAC TCHAD
Bien que jusqu’à ce jour le NORD-UBANGI ne soit pas encore saisie
officiellement au sujet du projet transaqua, je salue la position du
Gouvernement de la République qui, d’ores et déjà, s’est prononcé sur la question du transfert des eaux de la rivière Ubangi vers le lac Tchad, et a donné une position qui, jusqu’ici a apaisé les esprits.
Déjà, en prévision des éventualités, il a été prévu dans le programme
d’action du Gouvernement Provincial, la mise en place d’une commission
Provinciale technique et consultative de l’eau qui sera, d’ailleurs,
opérationnelle dans un futur très proche au Nord-Ubangi.
En effet, le son de Kinshasa n’empêche pas aux esprits mutants du Nord Ubangi d’émettre des avis scientifiques sur la problématique du
transfèrement des eaux de la rivière Ubangi.
Cependant, les réflexions autour du transfert d’eau d’un bassin à l’autre
devra mettre de côté les émotions et les sentiments car il faut reconnaitre
sans vergogne que le transfert hydrique inter-bassin n’est pas interdit mais
recommandé de se faire au respect de l’équilibre environnemental.
Dans notre pays, la question du transfèrement des eaux en dehors des
limites du Territoire National est réglée par la Constitution et d’autres
instruments juridiques.
Pour beaucoup plus de précision, j’invite les lecteurs de cet Article de
consulter les Articles ci-dessous:
*Article 214 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée
par la Loi N*11/002 du 20 janvier 2011, en son 2 alinéa;
*Article 53 de la Loi N*15/026 du 31 décembre 2015 relative à l’eau;
*Article 21 de la Loi N°11/009 du 09 juillet 2011 portant principe
fondamentaux relatif à la Protection de l’Environnement.
De ce qui précède, le respect de la Constitution ne doit pas seulement viser
les politiques, mais aussi, les Scientifiques, les Organisations non
Gouvernementales et la Société Civile.
Dans cet ordre d’idée, même si le résultat du référendum tel que exigé par l’Article 53 sus évoqué serait positif pour le problème posé, ceci ne pourrait pas se réaliser sans le respect de l’article 21 de la Loi sur la protection de
l’Environnement qui impose à son tour les études d’impact environnemental
et social, préalable, assorti d’un plan de gestion, dument approuvé.
De nos jours, aucune étude scientifique n’a démontrée noir sur blanc les impacts environnementaux et sociaux de ce projet, mais certain charlatans
avancent déjà les impacts négatifs dudit transfert, sans meme palper la réalité de la rivière Ubangi dans les différentes Provinces qu’elle traverse. Pour ce cas précis, plusieurs méthodes d’estimation ou quantification d’impacts environnementaux doivent être mises à contribution, appuyer
d’une approche systémique.
En outre, il sied de signaler que lorsque le climat change, l’écosystème
change également. Ce qui sous-entend qu’avec le dérèglement climatique ressenti, ne soyons pas surpris de constater aussi le changement sur la
santé hydrique de la rivière Ubangi.
En conclusion,
D’autant plus que la majorité des cours d’eaux qui alimentent le bassin du
Fleuve Congo prennent leur sources dans les pays voisins et parfois, une bonne partie de leurs parcours sont localisées dans lesdits pays, la
République Démocratique du Congo devra, pour éviter des tensions et/ou
conflits éventuels et assurer le bon voisinage:
*Élaborer les mesures d’application de la Loi relative à l’eau cité ci-
haut;
*Définir une politique économique de l’eau en tenant compte de la
décentralisation
Connaitre l’état de santé hydrique de ses eaux;
*Ratifier des conventions sur la gestion des eaux transfrontalières et
sur la gestion intégrée des ressources en eau;
*Participer activement aux différents sommets relatif à la gestion des
eaux;
*Honorer davantage ses engagements.
Ces activités doivent se menées avec le concours des experts Congolais.
Le Tchad quant à lui, devra corriger les erreurs qui ont conduit au dessechement de son Lac avant de solliciter un quelconque ravitaillement.
En bref,
Bien que l’eau soit la source de vie, elle est aussi une source de richesse.
*KOYAGIALO TE GERENGBO JEAN-LOUIS* ENVIRONNEMENTALISTE.