Le Fonds Mondial pour la Nature WWF célébrera la 12ème édition de Earth Hour (une heure pour la planète), à Goma dans la partie est de la République démocratique du Congo. A cette occasion, une randonnée des jeunes dans la nature couplée à des activités de nettoyage pour redonner leur éclat à quelques sites naturels de la ville sera organisée par WWF-RDC, ce samedi 30 mars.
« Earth Hour représente pour le monde entier autant que pour nous au WWF-RDC une occasion de démontrer une prise de conscience du rôle irremplaçable de la nature et des actions à mettre en œuvre afin que ce rôle se poursuive pour les générations à venir », a déclaré Kennedy Masanga, Directeur national intérimaire du WWF-RDC.
L’humanité a la responsabilité morale de vivre en harmonie avec la nature qui est d’une importance cruciale dans la vie quotidienne de chacun. « Nous en dépendons pour la nourriture que nous mangeons, l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons, et bien plus encore. Mais nous poussons la planète vers ses limites et la nature est gravement menacée », a déclaré Marco Lambertini, Directeur général du WWF International.
Cette année devrait être un autre moment important pour le plus grand mouvement de défense de l’environnement au monde, plus de 180 pays et territoires se mettent ensemble pour inviter à prendre des mesures concernant les problèmes environnementaux les plus pertinents.
«Earth Hour 2019 est une formidable opportunité de lancer un mouvement imparable pour la nature afin d’aider à garantir un engagement international visant à enrayer et à inverser la perte de la nature, un nouveau deal pour la nature et les peuples aussi complet et ambitieux que l’accord climatique mondial », a renchéri Marco Lambertini.
L’Équateur en Amérique latine, par exemple, milite pour une loi interdisant le plastique dans sa capitale, Quito ; la Finlande mettra au défi plus d’un quart de la population du pays de manger plus équilibré ; le Kenya plantera un milliard d’arbres d’ici 2030 pour restaurer le couvert forestier ; l’Indonésie encourage 5 millions de jeunes à adopter un mode de vie plus vert. Les centaines d’initiatives à travers le monde susciteront une prise de conscience et une action sur l’importance de la nature. Si nous agissons maintenant, ensemble, nous aurons l’occasion de protéger et d’améliorer notre mode de vie.
Au cours des dix dernières années, Earth Hour a inspiré des millions de personnes à soutenir et à participer à des initiatives critiques en matière de climat et d’environnement, contribuant ainsi à la mise en place d’une politique, d’une prise de conscience et d’une action en faveur du climat dans le monde entier. Parmi ses points forts, le mouvement a contribué à créer une zone protégée de 3,5 millions d’hectares en mer en Argentine et une forêt « Earth Hour » de 2 700 hectares en Ouganda, à interdire tous les plastiques dans les îles Galapagos en 2014, à planter 17 millions d’arbres au Kazakhstan, à éclairer les maisons avec l’énergie solaire en Inde et aux Philippines, à faire adopter de nouvelles lois pour la protection des mers et des forêts en Russie et l’année dernière, la Polynésie française a décidé de protéger 5 millions de kilomètres carrés de ses mers afin de préserver les écosystèmes marins.
Le samedi 30 mars à 20h30 heure locale, des millions de personnes dans le monde célèbreront Earth Hour (L’Heure de la Terre) pour montrer leur engagement à protéger la planète. Dans le même temps des milliers de lieux et de monuments célèbres verront leur lumières éteintes afin de sensibiliser le public à l’importance de la nature et d’encourager les particuliers, les entreprises et les gouvernements du monde entier à mettre en œuvre les solutions nécessaires pour construire un avenir et une planète qui puissent demeurer sains et durables pour tous.
Alfred NTUMBA