Climat : le réchauffement de la planète coute la vie à plus de 300. 000 personnes chaque année

Le réchauffement progressif de la planète a des conséquences néfastes sur la santé, l’air, l’eau, la nourriture le logement etc. Les effets du changement climatique sont à la base de diverses maladies dont l’ampleur ne cesse de croître. Ils représentent aujourd’hui plus de 300.000 vies perdues dans le monde et coûtent 125 milliards de dollars américains chaque année.

Un agent de régulation de circulation à Shijiazhuang/Chine, photo droits tierces.

D’ici à 2030, le réchauffement de la planète pourrait causer la mort à 1 million de personnes par année, pour un coût de 300 milliards de dollars américains. Selon un rapport de l’OMS publié en 2012, 7 millions de personnes meurent prématurément à cause de la pollution de l’air intérieur et extérieur. Cette tendance s’est accentuée ces 4 dernières années.

Les catastrophes liées au climat aboutissent ainsi à plus de 6O.000 décès par année, principalement dans les pays en développement. Mais aussi en Europe où la canicule de 2003, liée au changement climatique a causé plus de 70.000 décès.

La santé publique mondiale très menacée

Quand nous parlons du changement climatique, nous voyons plus son impact sur la nature mais peu sur la santé. Pourtant le changement climatique constitue une nouvelle menace importante pour la santé publique mondiale. Les effets du changement climatique doit modifier la façon que les décideurs mondiaux doivent envisager la protection des populations vulnérables.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a confirmé qu’il existait des preuves écrasantes qui confirment les multiples incidents du changement climatique sur la santé humaine.

La variabilité et la modification du climat ont causés des décès et de maladies à travers les catastrophes naturelles qu’elles entrainent telles que les sècheresses, les inondations et les vagues de chaleur. Les populations sont plus exposées aux rayons ultra-violets du soleil, ce qui explique en partie l’augmentation actuelle des cancers de la peau.

En outre, de nombreuses maladies importantes sont hautement sensibles au changement des températures et du régime des précipitations. Ce sont par exemples des maladies à transmission vectorielle courantes comme le paludisme, la dingue, la malnutrition et les maladies diarrhéiques.

Heureusement, une grande partie de ces risques pour la santé peuvent être évitées grâce aux programmes et interventions sanitaires existants. Une action concertée pour renforcer les composantes clés des systèmes de santé et promouvoir des choix de développement sains pourrait permettre d’améliorer dès à présent la santé publique tout en réduisant la vulnérabilité au futur.

Bien que les effets du climat ne se font pas ressentir de la même manière sur toute la planète, cependant, les populations des pays en développement, notamment celle des petits Etats insulaires, des zones arides ou de hautes montagnes, et des zones côtières densément peuplés devront bénéficier d’un traitement de faveur dans la mise en œuvre des mécanismes d’adaptation et d’atténuation à cause de leur situation considérée comme particulièrement vulnérables.

Lors de la 23ème Conférence des parties sur le changement climatique (Cop23) qui se tiendra en novembre en Allemagne, les pays membres discuteront des mécanismes appropriés susceptibles de limiter l’impact des effets du changement climatique sur les Etats insulaires dont les iles Fidji.

Nelphie MIE

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