Etant le deuxième producteur africain d’huile de palme, la Côte d’Ivoire entend tripler sa production de l’huile de pale sans aggraver la déforestation, afin de relever le défi alimentaire.
A cotes des grandes sociétés industrielles comme SIFCA, l’interprofession qui compte 40 000 petits planteurs, et plus de 21 000 employés dans la première et la deuxième transformation, celle-ci veut également pérenniser une filière qui fait vivre plus de 10% de la population ivoirienne.
La filière ivoirienne du palmier à huile a profité du Salon de l’agriculture à Paris pour demander un soutien accru des chercheurs du CIRAD pour tous ces défis techniques, ainsi que le soutien financier de l’Agence Française de Développement, qui, lors de ces assises a insisté sur la nécessité de préserver les écosystèmes.
L’AFD a évoqué la nécessité d’un inventaire et d’un suivi par satellite des zones à haute valeur de conservation HCV et de stockage de carbone HCS en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, il ne reste qu’à résoudre les problèmes fonciers et le manque de main d’œuvre pour entretenir les plantations, les palmiers très hauts sont dans ce contexte un obstacle, la récolte y est plus difficile.
Notons que 75 % de production ivoirienne est consommé dans le pays, le reste exporté vers les pays ouest africains voisins.
Fanny Menga