Bujumbura la capitale Burundaise accueille du 30 janvier au 1 février, les travaux de la 7ème Plateforme Afrique Centrale pour la Réduction des risques de Catastrophes. Un rendez-vous annuel qui a pour objectif de passer au peigne fin l’ensemble des activités menées, celles non réalisées, les effets de blocage et les moyens de les enrayer.
Définition d’un système d’évaluation et de mise en œuvre du cadre d’action de Sendaï (Japon) en Afrique Centrale, tel est le thème de ces assises auxquelles prennent part, les Experts des Etats membres de la CEEAC, les membres du Réseau des Parlementaires pour la Résilience aux Catastrophes en Afrique Centrale (REPARC), les sociétés du Mouvement de la Croix-Rouge, le Président de la Plateforme de la Gestion des Catastrophes pour les pays de la CEDEAO et les responsables des ONG impliquées dans la lutte pour la réduction des risques de catastrophes en Afrique centrale.
Pour les participants, ces travaux présentent une occasion importante d’échanger les expériences sur les bonnes pratiques et d’envisager dans la durabilité les mesures adéquates pour faire face aux risques des catastrophes à venir.
C’est dans cette optique que les intervenants ont au premier jour des travaux fait l’état des lieux de la situation des risques de catastrophes dans la région d’Afrique centrale. Ce qui a permis de dresser le bilan annuel s’étalant entre la 06ème et la 07ème Plateforme et d’envisager l’avenir avec optimisme et détermination en échafaudant des pistes innovantes.
Au final, ils ont déploré la persistance et la résurgence des catastrophes qui continuent d’impacter sur la vie des populations de la région d’Afrique centrale. Des catastrophes qui sont à l’origine des crises humanitaires majeures en Afrique centrale entre autres, les aléas climatiques qui représentent 70% et qui sont constitués pour la plupart des inondations, des sécheresses, des orages, des glissements de terrains ; les aléas sanitaires qui représentent 20% et qui sont constitués des maladies hydriques et des épidémies comme l’épidémie à virus Ebola ainsi que les aléas géologiques (08%) avec les éruptions volcaniques, les éboulements rocheux et les glissements de terrains, etc.
Malgré les difficultés relevées, les intervenants se sont tout de même félicités des avancées engrangées par les Etats sous la bannière de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC) dans la mise en œuvre des recommandations de la 6ème Plateforme, à l’instar du Centre d’Application et de Prévision Climatologique de l’Afrique Centrale(CAPC-AC), reconnu comme organe spécialisé de la CEEAC basé à Douala, de la création du Réseau des Parlementaires pour la Résilience aux Catastrophes en Afrique Centrale (REPARC), et de la création d’un site web pour ne citer que ces réalisations.
La République du Burundi s’est vue attribuée une mention spéciale pour avoir mis en place des structures viables et efficaces dans le cadre de la lutte contre les aléas climatiques et la réduction des risques de catastrophes.
Signalons que le pays de Pierre de Nkuruziza a aussi mis sur pied des projets ambitieux afin de contribuer à l’atteinte des objectifs du Développement Durable.
Alfred NTUMBA