L’Union européenne a procédé à la signature de 3 contrats de subvention pour la préservation des forêts d’Afrique Centrale et de leur méga biodiversité. La cérémonie de signature a eu lieu lors de la 18ème RdP à Bruxelles, en présence de François-Xavier de Donea, Facilitateur du Partenariat pour les Forêts du bassin du Congo (PFBC), du secrétaire Exécutif de la COMIFAC et de la secrétaire général Adjointe de la CEEAC.
Ces contrats de subvention estimés à près de 20 millions d’euros est un geste de plus posé par l’UE qui finance déjà plusieurs programmes dans cet espace considéré comme le deuxième poumon vert de la planète.
Pour la représentante de l’Union européenne, les forêts du Bassin du Congo sont encore intactes. Comparées à celles de l’Amazonie et de l’Indonésie, ces forêts partagées par plus de dix pays d’Afrique centrale, nécessitent des financements importants pour leur préservation, enfin de lutter efficacement contre les changements climatiques, et relever le défi de la conservation.
« La gestion durable de ces écosystèmes uniques, démontre en quoi le dialogue politique de haut niveau est important. C’est pour moi un réel plaisir de signer aujourd’hui sous le patronage du PFBC et de la COMIFAC, plusieurs programmes à hauteur de 20 millions d’euros», a-t-elle souligné.
Ces financements de l’UE devront aider la sous régions à lutter efficacement contre l’exploitation illégal du bois, et surtout le commerce illicite de la faune et de la flore.
Les programmes ciblés seront exécutés pour aider quelques aires protégées à préserver davantage leur biodiversité. Un accent particulier sera également mis sur le renforcement de l’administration et des services attitrés de lutte contre la criminalité faunique et l’exploitation illégale du bois.
Parmi les entités bénéficiaires figurent le Parc national des Virunga (RDC), le tri national de la Sanga (Congo, Centrafrique et Cameroun). « En tant que l’un des pays bénéficiaires de cette subvention, je saisi l’occasion pour remercier l’Union européenne de nous avoir accordé ces financements, la Facilitation belge et la CEEAC pour avoir canalisé les besoins », a indiqué Cosma Wilungula, directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).
Notons par ailleurs qu’un autre contrat a été signé pour l’exécution d’un programme de lutte contre l’exploitation illégale du bois. Il sera exécuté en République du Gabon, au Cameroun, en République Centrafricaine, et en la République du Congo.
Alfred NTUMBA