« Le diabète en RDC est devenu un problème de santé publique », tel est la déclaration faite par le président de l’Association « Vaincre le diabète au Congo ». Il a fait cette déclaration à l’occasion de la journée mondiale du diabète célébrée ce mercredi 14 novembre sous le thème ‘’diabète et famille ».
Selon la Fédération Internationale du Diabète, 425 millions de personnes auraient été touchées dans le monde par cette maladie chronique. Cet excès permanent de sucre dans le sang, lié à l’insuffisance d’insuline sécrétée par le pancréas, concerne une part de plus en plus importante de la population mondiale.
Selon les spécialistes en santé, la situation de cette maladie est préoccupante en RDC, avec un taux croissant des malades suite aux difficultés qu’éprouvent les experts dans l’élaboration des statistiques sur lesquelles, pouvaient se fier les scientifiques pour éradiquer cette maladie chronique.
« Nous avons des privés tout comme des confessions religieuses qui s’adonnent à la prise en charge sans que le programme national ne puisse être le gestionnaire de tous ces centres. Ce qui fait que chacun qui soigne son diabétique ne peut pas fournir des statistiques fiables. Nous devons savoir qu’à Kinshasa les consultations en diabète sont devenues de plus en plus nombreuses », a indiqué le diabétologue Guy Mbenza, cité par radio okapi.
A en croire le docteur Guy, le nombre croissant des personnes souffrant de cette maladie devrait en principe entraîner des programmes d’éducation et de sensibilisation, et cela doit commencer en famille.
« Nous devons commencer d’abord par l’éducation, apprendre au patient d’abord d’accepter son état, ensuite comment vivre avec le diabète. C’est un grand cours parce qu’on lui apprend comment manger, comment s’injecter de l’insuline», explique l’un des infirmiers du Centre Bolingani.
Il sied de signaler qu’en ce qui concerne la prise en charge des malades, quelques hôpitaux et centres de santé, avec l’appui des partenaires extérieurs, assurent le service. C’est le cas du centre Bolingani de l’Armée du Salut à Kinshasa.
Albert MUANDA