Le monde célèbre le 29 octobre de chaque année la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC). Pour cette année l’accent était plus mis sur la prise en charge, les traitements et les manières de diminuer les risques de cette maladie considérée comme la quatrième cause de mortalité mondiale.
A en croire les spécialistes, des études montrent que 90% des risques d’AVC dépendent des dix facteurs de risque modifiables dont : l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’obésité, le manque d’activité physique, l’alimentation défavorable à la santé, un taux de cholestérol trop élevé, des stress, des dépressions, les troubles du rythme cardiaque, Le diabète et la consommation d’alcool excessive soit plus de 14 verres par semaine chez les femmes et 21 chez les hommes.
6,2 millions de personnes meurent d’AVC chaque année, soit 6 personnes par 60 secondes. 85% des AVC sont dits “ischémiques” (la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché) et 15% sont “hémorragiques” (la rupture d’un vaisseau sanguin qui provoque une hémorragie dans le cerveau).
Les premiers signes de cette maladie sont les plus souvent la paralysie, les difficultés à parler, la perte de la vision d’un œil, les troubles de l’équilibre de la marche, la céphalée atroce inhabituelle, la déformation de la bouche, la faiblesse ou l’engourdissement d’une partie ou de la moitié du corps.
La bonne nouvelle est qu’il existe à ce jour deux approches thérapeutiques pour le traitement possible de l’AVC. La première consiste à procéder dans les 4h30 qui suivent les premiers symptômes, par la thrombolyse, pour désagreger le caillot sanguin afin d’éviter un handicap.
La deuxième vise à procéder dans les 6 h qui suivent les premiers signes de l’AVC, par la thrombectomie, une approche qui fait intervenir des produits qui aspirent dans l’artère bouchée, via un microcathéter, le caillot sanguin responsable de l’accident ischémique cérébral pour éviter environ un handicap sur quatre. Tous les deux traitements permettent au cerveau du patient de résister à la maladie, révèlent les spécialistes.
Malgré les avancées réalisées par la médecine dans lutte contre l’AVC, la sensibilisation du public sur les mesures préventives reste un moyen efficace qui permettrait de réduire le risque.
Notons qu’à ce jour, 80% des AVC pourraient être évités en contrôlant au mieux l’ensemble de ces facteurs de risque.
Albert MUANDA