AGRF 2018 : L’Afrique peut se développer grâce à l’agriculture

Un grand forum sur l’agriculture dénommée « African Green Révolution Forum » se tient depuis du mardi 05 au samedi 08 septembre 2018 à Kigali au Rwanda. Des décideurs tels que des présidents de la république, ministres de l’agriculture, ONG, et bailleurs de fond y prennent part. Tous sont d’avis que l’Afrique doit se développer grâce à son potentiel agricole mais elle doit d’abord trouver de solutions aux différents défis.

Le plus grand défi reste la prise de conscience de pays africains de cette richesse qu’ils ont dans le secteur agricole. Beaucoup ont de potentialités mais ne l’exploitent guère. Conséquence, les africains importent même les produits qu’ils peuvent produire eux-mêmes.

Deuxième défi. L’urbanisation. La ville est très envahie alors que les grandes plantations ne peuvent se faire que dans les banlieux et non pas en pleine ville.

Manque d’engagement politique gouvernemental dans le secteur agricole. Hormis quelques pays, la plupart n’ont pas encore de politiques bien précis, ceux qui en ont, ne donnent pas une grande priorité à ce secteur pourtant prometteur. Conséquence, un faible pourcentage est alloué au secteur agricole.

Faible utilisation de technologie de pointe. Actuellement, plusieurs systèmes technologiques sont mis en place pour faciliter le travail des agriculteurs que ce soit dans la production (choix et préparation de bonne semence) ; la conservation (une grande perte de produits s’observe suite à une mauvaise conservation) ; la transformation (les pays africains sont plus dans la production de matières premières que dans la transformation avec une valeur ajoutée.

Manque d’infrastructures adéquates. Très souvent, les routes de dessertes agricoles de pays africains sont soit inexistantes, soit dans un état de délabrement très avancé. Conséquence, les récoltes pourrissent au fin fond de villages alors que les villes accusent une demande croissante de ces produits.

Insuffisance d’accès à l’information pour les paysans basés dans les milieux les plus reculés. Peu ont des informations ni formations sur les nouvelles méthodes utilisées, ni sur d’éventuels marchés où débouchés économiques.

Accès insuffisant aux finances. Les banques agricoles ne sont assez nombreuses et peu d’agriculteurs ont accès aux crédits par manque de garantie comme hypothèque.

Les conséquences de changements climatiques entre autres la sécheresse, des inondations qui affectent la qualité et la quantité des récoltes. Peu de paysans ont des informations sur les causes de ce fléau et ne savent pas comment s’y adapter.

Face à ces multiples défis, il y a des opportunités de booster ce secteur, ont souligné les panélistes présents à ce forum AGFR 2018. Pour ce, il faut passer de l’agriculture de substance à l’agri-business. Il suffit de donner une place de choix à la qualité tout en respectant les normes requises.

 

Nadine Fula/Zoom-eco.net

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