Chine-Afrique : La RDC plaide pour des investissements chinois dans le Grand Inga

La RDC a plaidé pour les investissements chinois dans le domaine de l’énergie, avec le développement du projet Grand Inga. Le Vice premier Ministre, ministre des Affaires étrangères a formulé cette demande lors de travaux du sommet Chine-Afrique, qui ont démarré ce lundi 03 septembre à Beijing en Chine.

Les installations de la Snel à Inga« La République Démocratique du Congo saisit le FOCAC pour permettre le développement du projet du barrage hydroélectrique Grand Inga d’une capacité estimée de 44 GW pouvant électrifier le continent mais dont l’étape de Inga III avec un potentiel évalué à 11 GW est actuellement en phase opérationnelle de constitution avec un consortium sino-espagnol. C’est une énergie propre et une opportunité pour le continent et le partenaire chinois », a indiqué She Okitundu, ministère congolais des affaires étrangères, cité par Zoom-éco.net.

La RDC part du constat selon lequel le déficit chronique d’énergie sur le continent africain est un handicap majeur pour son industrialisation et son émergence. D’où, l’impérieuse nécessité pour le partenariat sino-africain d’avancer dans ce domaine.

D’après les études de faisabilité, ce projet présente deux hypothèses dans sa phase de réalisation, celui de réaliser Inga III en deux phases dites basses et hautes chutes, avec une configuration physique dont la facture totale est estimée à 12 milliards USD. Et, en faisant du Grand Inga un barrage unique qui serait équipé en commençant par Inga III, IV, jusqu’à VIII, le coût d’installation avoisinerait les 100 milliards USD. Ceci, sans compter le coût du transport.

Il a par ailleurs plaidé pour l’opérationnalisation d’un fonds de 10 milliard USD devant aider à profiter à long terme des dividendes démographiques avec un fort pourcentage de jeunes adultes productifs dans le but d’atteindre une croissance économique à deux chiffres. Ce fonds devra aider également à lutter contre les changements climatiques, un des défis les plus cruciaux du monde.

A en croire le chef de la diplomatie congolaise, il est impérieux que le partenariat stratégique sino-africain opte pour une spécificité commune d’actions sur l’implication de l’Afrique dans les conséquences du dérèglement du climat du fait que c’est un continent moins pollueur et sur l’adhésion de la chine à l’Accord de Paris, et que ce partenariat répare la question historique africaine au sein du Conseil de Sécurité et dans les autres organes des Nations Unies qui doivent devenir plus démocratiques, efficaces, transparents et plus représentatifs.

Une affluence record de Chefs d’Etat africains démontre l’intérêt que portent les deux parties, la plupart des chefs d’Etat ont pu s’entretenir et signer des mémorandums avec leur homologue Xi Jinping. Ce sommet s’étendra jusqu’à mardi, le temps pour la Chine de définir avec ses partenaires Africains un nouveau cadre de coopération pour les trois ans à venir, ainsi que pour la tenue de la quatrième édition de ce sommet à Dakar.

Albert MUANDA

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