L’Association angolaise des écogardes a intégré officiellement l’Association des Gardes de Parc d’Afrique (GRAA), lors de la cérémonie de remise des prix organisée vendredi dernier par GRAA, à Johannesburg. Au cours de la réunion qui a rassemblé diverses entités gouvernementales locales ainsi que des représentations diplomatiques, l’Angola était représenté par une délégation composée de sept membres de l’Association angolaise des écogardes, dirigée par son secrétaire Exécutif Miguel Kinavuidi.

« En intégrant cette grande association, l’Angola veut renforcer son système de sécurité pour une meilleure conservation des espèces sauvages. En Angola, nous employons comme garde forestiers, les ex militaires démobilisés. Ils doivent être renforcés en capacité pour mieux faire leur travail. Comme la nature ne connait pas des frontières, l’expertise de la GRAA nous sera très utile dans cette tâche », a-t-il déclaré.

Le pays entend intensifier sa lutte pour la protection de la biodiversité en impliquant les étudiants et les communautés locales. « Quand on travaille avec les ex militaires, il faut plusieurs fois les former, et cela demande beaucoup en terme d’argent. C’est beaucoup plus facile avec les étudiants car ils ont déjà une connaissance suffisante sur les questions de conservation et de préservation de l’environnement », a indiqué Monsieur Kinavuidi.

Selon le secrétaire Exécutif de l’Association angolaise des écogardes, l’Angola est également déterminé à appliquer les meilleures pratiques et principes de gestion à la conservation des ressources naturelles de manière professionnelle.

Le pays veillera à ce que les écogardes en Afrique, en particulier en Angola, soient bien formés et équipés pour pouvoir s’acquitter de leurs tâches de manière responsable et professionnelle tout en préservant l’intégrité des espèces sauvages, des zones protégées et des autres zones où ils travaillent.

Alfred NTUMBA