Le Forum Expo café-cacao 2018 organisé par la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, l’Office National de Café et l’Office de Gestion du Fret Multimodal vient d’être ouvert ce lundi, 18 juin 2018 au Kempinski Hôtel Fleuve Congo, dans la ville de Kinshasa. C’est le représentant du Chef de l’Etat, Ministre d’Etat et Ministre de l’économie, Joseph Kapika qui a ouvert les portes à cette initiative, organisée sous le thème : « l’amélioration du climat des affaires dans les filières café et cacao en RDC: enjeux, défis, contraintes et opportunités ».
Plusieurs activités sont prévues au menu. Premièrement, il sera question des ateliers portant sur la problématique de la production, la recherche, la transformation, les infrastructures et la sécurité, la certification, la normalisation, le marketing et opportunités des marchés ; deuxièmement, il sera question de l’organisation de l’exposition des produits des entreprises du secteur et pour finir, il y aura le concours de dégustation du meilleur café de la RDC.
Le représentant du Chef de l’Etat, Ministre d’Etat et Ministre de l’économie, Joseph Kapika a exprimé la détermination du gouvernement congolais à mettre fin à la fraude au niveau de l’importation du café et cacao en RDC. Selon lui, cette fraude ne fait qu’enrichir les pays voisins en devise, alors que la RD-Congo en a besoin.
Prenant à son tour la parole, le président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma, a indiqué que « le secteur agricole en l’occurrence la production du café et cacao est d’une importance capitale, et peut provoquer un bon climat des affaires s’il est soutenu par l’Etat. Il peut s’avérer le premier pourvoyeur d’emploi si et seulement si son processus est pris en charge intégralement par l’Etat. D’où le partenariat public-privé ». A-t-il précisé.
Et de rappeler quelques chiffres dans une approche comparative pendant ces trois décennies. A l’en croire, en 1989, la RDC produisait 120 000 tonnes de café. Cela est passé à 8.919 tonnes. Donc une baisse significative. Il en est de même avec le cacao dont la filière disposait jadis, 300 producteurs formels, alors qu’ils sont à une vingtaine actuellement. « Il est impérieux de mettre l’accent sur le partenariat public-privé ».
Le président de la FEC insinue que ledit forum met l’accent particulier sur les femmes, parce qu’elles sont très actives à l’arrière du pays dans la production et l’exploitation du café et du cacao.
Ceci dit, le protocole a invité les participants à se rendre sur le lieu d’exposition, où on pouvait apercevoir différents produits de plusieurs partenaires qui ont accompagné la FEC dans l’organisation de ce forum. Les quelques personnalités ont dégustés les produits exposés, les autres par contre, s’informaient auprès de services en prenant soit les dépliant, soit les journaux d’entreprise et annuaires pour avoir le plus d’information. Bref, l’ambiance était bon enfant en attendant le début des ateliers.
Julien MAO MAMPO