Biodiversité : validation du projet de mise en œuvre effective du processus APA en RDC

L’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation (APA), constitue un des trois objectifs de la Convention sur la Diversité Biologique à laquelle la RDC fait partie depuis 1994. C’est dans ce cadre que l’ONG action d’aide sanitaire et de développement aux plus démunis, AASD, en collaboration avec ses partenaires, a procédé à la validation du projet de mise en œuvre effective du processus d’accès et de partage de ces avantages en RDC, lors d’un atelier organisé à Kinshasa.

Cette rencontre avait pour objectif de présenter les rapports de consultance internationale aux parties prenantes pour contribuer à orienter l’élaboration dudit document afin de valider le projet.

« Il s’agit de l’opérationnalisation du protocole de Nagoya qui est un Traité international dont l’objectif est de permettre à ce que les ressources génétiques détenues par les pays en voie de développement soit utilisé et que les avantages soit partagé de manière équitable. Il est menant question de domestiquer les dispositions pertinentes dans l’arsenal juridique du pays. C’est un projet qui suscite beaucoup d’espoir dans la mesure où il va contribuer en ce que la biodiversité auto finance sa conservation et aussi génère des revenus profitables », a expliqué Mike Ipanga, chef de Division biodiversité à la Direction du Développement Durable.

Ce projet repose sur trois composantes à savoir, l’élaboration des mesures d’application et des outils pour les dispositions pertinentes relatives à l’APA de la loi sur la conservation de la nature, la sensibilisation au protocole de Nagoya, système APA de la RDC et renforcement des capacités pour les parties prenantes concernées et enfin la conservation et la valorisation des plantes médicinales, nutraceutiques et cosmétiques. Un projet qui donne lieu au développement des communautés locales.

« Avec cette potentialité que regorge le pays, ce projet a un avantage indispensable pour la population surtout que sa survie en dépend », a fait savoir Anny Mbombo, membre de ERND Institute.

A en croire le président de l’ONG AASD, Jean François EKOFO, ce projet est d’un intérêt capital tant pour le pays que pour les communautés locales. Il permettra également au pays de réglementer ses ressources naturelles et d’en tirer profit.

« Ce projet vise à doter le pays d’un mécanisme juridique claire pour mieux contrôler l’accès aux ressources génétiques. Une fois les fonds mis à notre disposition, nous allons directement entamer les activités de terrain. Bien que le champ d’application soit national mais il y a quelque provinces pilotes notamment le Bandundu, et l’Equateur », a-t-il précisé.

L’APA est une opportunité susceptible de contribuer à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité, mais aussi au développement de la population.

 

Jennifer LABARRE

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