Le Fonds mondial pour la nature(WWF), à travers son programme CAFEC (The Central Africa Forest Ecosystems Conservation Project), et ses partenaires ont organisé un atelier national sur l’intégration du genre dans la gouvernance forestière en vue de présenter les acquis des différents processus d’intégration de la dimension genre mise en place par le gouvernement, la société civile et les partenaires financiers, dans la gouvernance forestière en RDC.
« Nous sommes entrain de faire l’évaluation c’est à dire montrer les acquis, qu’est ce qu’il faut faire et quel est le défi qui nous reste pour que nous puissions vraiment avancer avec l’intégration du genre et plus précisément dans la promotion de droits des femmes dans les ressources naturelles » a expliqué Maguy Nzuzi, cadre à WWF-RDC.
Cette troisième édition d’atelier a servi de cadre non seulement pour le partage d’expériences des différents projets des femmes et la mise en place des outils pour favoriser l’intégration du genre dans le secteur forestier mais aussi tablé sur les avancés que connaît le genre dans le secteur.
« Au début, au niveau de parties prenantes et des autorités, l’aspect n’était pas tellement pris en compte, mais avec le plaidoyer que nous avons fait au niveau national, les autorités sont quand même conscientes du fait qu’il faut apprendre à faire beaucoup d’attention, et mettre beaucoup d’accent sur l’intégration du genre et nous avons dans chaque programme au moins une représentativité », a renchérit Madame Nzuzi, tout en précisant que « La grande recommandation est qu’il faut toujours prendre en compte la relation homme-femme dans les différents programmes. Nous voulons de ce fait, amener les politiciens, les programmateurs à tenir compte du budget genre ».
Pendant trois jours, les participantes à ces assises ont procédé à l’élaboration et à la production d’une stratégie nationale genre devant servir de soubassement pour toutes les questions d’intégration du genre en RDC afin de contribuer efficacement à la promotion d’un développement participatif et le partage équitable des ressources dans le respect des droits fondamentaux. Une feuille de route assortie des étapes importantes a réaliser dans la mise en en oeuvre de la dite stratégie a été adoptée au cours de ces travaux.
Rappelons que cette activité réalisée par les partenaires Carpe, notamment WCS, WRI et AWF a été rendue possible grâce au soutien de financier de l’USAID et Norad.
Mie NGAKAO