En marge de la journée mondiale du paludisme, le programme mondial de lutte contre le paludisme a mis en lumière sa nouvelle stratégie de lutte contre cette pathologie en Afrique. Avec pour thème, « Prêts à vaincre le paludisme », le collectif de l’organisation mondiale de la santé et ses partenaires ont réitéré leur engagement et dévouement à lutter davantage contre cette pathologie.
La stratégie technique de lutte contre le paludisme 2016-2030 et ses trois objectifs prévoit l’accélération des efforts mise en œuvre dans le contrôle et l’élimination du paludisme, le plan de plaidoyer Action et Investissement pour vaincre le paludisme dans le monde. Elle met un accent sur les Objectifs de développement durable et la cible en vue de mettre fin aux différentes épidémies telles que le paludisme, le sida, la tuberculose et autres maladies tropicales négligées. L’exécution de cette stratégie permettra au finish d’éradiquer la malaria en Afrique à l’horizon 2030.
En 2016, 90% des cas de paludisme et 91% des décès dus à cette maladie sont survenus dans la région africaine et 80% de la charge de morbidité pesait sur une quinzaine de pays, situés en Afrique subsaharienne. Le financement destiné à combattre et à éliminer le paludisme était estimé à 2,7 milliards de dollars (US $) au total.
Selon un rapport publié en novembre 2017, près de 216 millions de cas de paludisme en 2016 ont été enregistré dans 91 pays et ont entraîné 445 000 décès. Avec un nombre de décès enregistrés de 440 000 en 2010 à 285 000 en 2016, le paludisme demeure un facteur de mortalité, et est souvent majeur pour les enfants de moins de cinq ans.
Notons que, le paludisme est dû à des parasites du genre Plasmodium transmis à l’homme par des piqûres de moustiques Anophèles. Le Plasmodium falciparum est le parasite du paludisme le plus répandu sur le continent africain. Il est responsable de la plupart des cas mortels dans le monde.
D’après l’OMS, Les symptômes du paludisme apparaissent généralement au bout de 10 à 15 jours après la piqûre des moustiques infectants. Les premiers symptômes sont les fièvres, les maux de tête et les frissons. Si elle n’est pas traitée dans les 24 heures, cette maladie peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.
Par les stagiaires
Diakiese Lapi Cindy, Kalua mabedi naomie, Samvua Adjuwa Alice, Mowayi Moboti Christine, Muanda Mbenza Albert.