La découverte au Brésil de deux espèces de chenille les plus nuisibles pour les cultures agricoles par les chercheurs du Commonwealth Scientific and industrial Research organisation, suscite des vives inquiétudes sur l’agriculture planétaire, déjà en proie aux changements climatiques. Responsables des ravages sans précèdent, ces deux nouveaux volatiles représentent une nouvelle menace susceptible de s’étendre dans le monde entier.
Deux scientifiques d’un organisme de recherche Australien (CSIRO) ont découvert lors de leurs études, deux des espèces de chenille hybride, les plus dangereuses pour l’agriculture mondiale. Le croisement de ces deux espèces de chenille a créé des nouveaux insectes voraces et très résistants aux pesticides.
« Cette hybridation représente une nouvelle menace susceptible de s’entendre dans le monde entier. Ces chenilles s’attaquent à une très large variété de cultures et semblent capables de résister à toutes les tentatives de contrôle», a renseigné Tom Walsh, l’un des co-auteurs de l’étude, interviewé par ABC news.
Les chercheurs précisent que entre ces deux espèces se trouve un papillon, Helicoverpa armigera, connu sous le nom de noctuelle de la tomate. Les larves de cet insecte s’attaquent a plus de 100 plantes différentes dont, les tomates (tel est comme son nom) maïs, le soja ou encore le coton. Ces espèces s’introduisent dans le fruit et le consomment dès l’interieur et restent invisibles jusqu’à sa récolte.
Laseconde larve à l’origine de l’hybridation est la chenille de l’épi de maïs, Helicoverpa zea. Cette dernière est moins dangereuse que la Noctuelle de la tomate et ne s’intéresse qu’aux concombres, aux poivrons ainsi qu’aux salades. Et se repend ainsi très rapidement.
Sur le plan économique ; les auteurs de cette découverte affirme que près de trois milliards d’euros de pertes au niveau mondial sont causés par des larves. La rapidité et surtout la résistance aux pesticides de ces papillons leurs ont permis de se rependre en Afrique, en Asie et en Europe ; ont-ils conclut.
Rabbi NKAZI et Bénédicte MUSAWU (stagiaires)
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