Les opérateurs économiques du haut-Katanga ont démandé un moratoire de 8 mois sur la mise en application du décret pris par le premier ministre portant interdiction de la fabrication et l’importation des emballages plastiques. Cette requête a été faite au cours d’un dialogue interactif des cadres de la coordination provinciale de la FEC (Fédération des Entreprises du Congo), de quelques exploitants miniers et du ministre de l’environnement, Amy ambatobe, lors de visite d’inspection dans les provinces du haut-Katanga et de lualaba.
Le ministre, Amy ambatobe a promis de transmettre à qui de droit, la requête des opérateurs économiques, qui se justifie par le souci d’expédier le lot des emballages déjà produits ou importés. Selon le décret signé par le premier Ministre Bruno Tshibala, les producteurs et ou importateurs des amballages plastiques ont jusq’au 30 juin pour vider leurs stocks. Au delà de cette date, toute importation et ou production de ces amballages sur l’étendue de la République, sera considérée comme infraction punissable par la loi.
L’exploitation illégale du bois rouge
Souvent critiqué par ses détracteurs qui l’accuse de fermer les yeux sur l’exploitation illégale du bois rouge du Katanga, Amy Ambatobe a profité de cette occasion pour léver l’équivoque au tour de cette question.
« Le gouvernement congolais n’a jamais octroyé un quelconque permis d’exploitation de ces bois aux étrangers. C’est plutôt, des exploitants artisanaux qui font cette démarche en lieu et place des étrangers. Ces derniers font de l’exploitation sous couvert des exploitants artisanaux. Néanmoins , la question en étude et des mesures d’encadrement sont entrain d’être mises en place pour réglementer ce secteur». A déclaré le ministre lors de sa rencontre avec les cadres et agents de l’administration provinciale de son ministère.
Rappellons que la visite d’inspection effectuée dans ces deux provinces issues du démembrement de l’ancien Katanga, a permis au Ministre de l’Environnement de se faire une idée sur la mise en oeuvre des normes environnementales. « Il était plus que temps pour effectuer une visite d’inspection dans les provinces du Haut-Katanga et de Lualaba», a-t-il précisé. Car, selon lui, ces deux provinces regorgent des entreprises dont les activités influencent le plus souvent l’environnement.
Lors de son séjour dans cette partie du pays, Amy Ambatobe a annoncé les perspectives de réformes qui devront être initiées prochainement au sein de l’administration provinciale de l’Environnement.
Albert muanda mbenza