La Direction de la logistique du WWF (Fonds mondial pour la nature), a organisé un atelier d’échange avec ses différents fournisseurs de biens et services, ce vendredi 24 novembre à Kinshasa. Cet atelier axé sur l’intégrité et transparence entre les fournisseurs et WWF, avait pour objectif de présenter aux uns et aux autres, la politique de transparence qui régit les différents marchés de services et de biens.
« Nous avons jugé utile d’organiser cet atelier avec tous les fournisseurs de biens et services avec qui nous travaillons, afin de les éduquer sur nos principes de tolérance zéro, pour qu’ils ne favorisent pas les pratiques de fraude », a déclaré le directeur national de WWF-RDC, Jean-Claude Muhindo. « Chaque fois qu’ils [les fournisseurs] se livreraient à des actions qui conduiraient à la fraude ou à la corruption, ils ne contribueront pas à la conservation de la nature, qui est notre activité clé ».
Pour les organisateurs, ces échanges fructueux devraient aboutir à un engagement de toutes les parties dans la lutte contre des anti-valeurs. Si des cas avérés de fraude n’ont pas été épinglé spécifiquement lors de cette séance de travail, cependant le Fonds mondiale pour la nature prévient les récalcitrants qu’il se réservera le droit de traduire en justice tout celui qui se livrera aux pratiques de corruption.
Bien avant la tenue de cet atelier, une enquête indépendante a été menée essentiellement à Kinshasa pour identifier les différents fournisseurs de biens et services qui travaillent avec WWF depuis quelques années.
A en croire le Directeur nationale de cette institution, les résultats de l’enquête vont aider dans un futur proche, d’envisager des partenariats plus durables avec les fournisseurs attitrés. « Nous avons lancé une évaluation très détaillée et solide sur chaque fournisseur, sa genèse, ses activités et sa composition. C’est ce qui a permis de retenir les fournisseurs qui sont là aujourd’hui. Nous voulons arriver à la signature d’un accord avec eux. Par exemple se convenir dans la durée sur les prix de certains biens et services, et arriver leur faire comprendre que ce qu’ils peuvent faire comme réduction de prix sur ces biens et services, contribue directement à la conservation de la nature », a-t-il informé.
Le Fonds mondiale pour la nature a par la même occasion exhorté les entreprises à explorer davantage les opportunités qu’offre aujourd’hui le secteur « vert ».
Alfred NTUMBA