Les discussions à la COP28 sont passées dans leur phase décisive. Il faut aller vite et finaliser la dernière version du texte du bilan mondial. Les termes sur l’élimination progressive des combustibles fossiles demeurent dans le texte publié vendredi soir, mais il existe désormais cinq options sur cette question cruciale, l’une d’entre elles indiquant simplement « pas de texte ».
Voici les cinq options sur les combustibles fossiles dans le texte du bilan. Il s’agit de l’élimination progressive des combustibles fossiles conformément aux meilleures données scientifiques disponibles ; l’élimination progressive des combustibles fossiles conformément aux meilleures données scientifiques disponibles, aux trajectoires de 1,5 °C du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et aux principes et dispositions de l’Accord de Paris ; Une élimination progressive des combustibles fossiles, en reconnaissant la nécessité d’un pic de leur consommation au cours de cette décennie et en soulignant l’importance pour le secteur énergétique d’être majoritairement exempt de combustibles fossiles bien avant 2050 ; L’élimination progressive des combustibles fossiles et réduction rapide de leur utilisation afin d’atteindre la neutralité carbone dans les systèmes énergétiques d’ici le milieu du siècle ou vers cette période ; et enfin « Pas de texte », comme dernière option.
Les ministres en ont discuté et continuent à le faire dans des réunions bilatérales avec. Une réunion ministérielle de haut niveau doit également avoir lieu. « Ces éléments de base nous donnent ce dont nous avons besoin pour construire un plan d’action mondial centré sur l’élimination progressive des combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables et sur l’augmentation du financement pour les pays en développement », a déclaré Tom Evans, expert en changement climatique au groupe de réflexion E3G.
Le projet de texte du bilan comprend également des options sur le charbon, l’une d’entre elles appelant à « une élimination rapide et continue de l’énergie au charbon au cours de cette décennie et à un arrêt immédiat de l’autorisation de nouvelles productions d’électricité au charbon sans réduction, reconnaissant que le GIEC suggère une voie impliquant une réduction constante de l’utilisation du charbon de 75 pour cent par rapport aux niveaux de 2019 d’ici 2030 », la deuxième option n’ayant pas de texte.
« Le projet de texte sur le bilan mondial reconnaît clairement que les engagements d’action actuels des pays sont collectivement insuffisants pour éviter un changement climatique dangereux », a déclaré Bob Ward, directeur politique au Grantham Institute for Climate Change de la London School of Economics. « Cependant, le texte comprend encore de nombreuses sections dans lesquelles il existe une ou plusieurs options, ce qui montre qu’il existe encore de nombreux désaccords entre les pays ».
Par exemple, le texte sur les niveaux futurs d’utilisation des combustibles fossiles comporte cinq options. Les pays devront travailler dur au cours des prochains jours pour parvenir à un accord sur le texte sans recourir aux termes les plus faibles et aux ambitions les plus basses.
La dernière version du bilan montre comment les lignes de bataille sont tracées à quelques jours de la fin de la Cop28. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que les ministres mettent un langage clair dans le projet.
Plus de 100 pays ont déclaré vouloir éliminer progressivement les combustibles fossiles. Des négociations difficiles nous attendent, car des pays comme la Russie et l’Arabie Saoudite ont résisté à de tels propos.
Certains blocs de négociation, comme l’Alliance des petits États insulaires, ont également appelé lors de la Cop28 à des décisions claires sur l’élimination progressive des combustibles fossiles.
Depuis Dubaï, Alfredo Prince NTUMBA