Le ministre de l’Industrie de la République démocratique du Congo a informé qu’il va présenter au gouvernement la manière dont les déchets produits en RDC seront transformés. Réagissant aux questions des journalistes, lors d’un briefing de presse co-animé avec son collègue de la communication et média, ce mardi 30 octobre, Julien Paluku dit répondre aux inquiétudes du chef de l’Etat sur la gestion calamiteuse des déchets notamment dans la ville de Kinshasa.
« Le président de la République nous a instruit à développer une politique que nous allons défendre comme modèle à dupliquer sur l’ensemble du territoire national. Ce secteur est à cheval entre les Ministères de l’Environnement, la Province, et le Ministère de l’Industrie », a informé Julien Paluku Kahongya. « Au niveau de l’Environnement c’est la gestion des déchets, et au niveau de notre ministère, nous allons présenter au conseil des ministres la manière dont nous attendons transformer les déchets soit pour produire de l’électricité, le biogaz et d’autres choses ».
Malgré les efforts fournis par le gouvernement provincial, la ville de Kinshasa, capitale de la RDC est restée égale à elle-même. Sale, très sale. Le président Tshisekedi qui avait lancé le programme Kinshasa Bopeto a dressé un tableau sombre et répugnant de ce qu’est l’assainissement dans la ville, au cours du dernier conseil des ministres. Il a par ailleurs insisté sur la mise en place des unités de recyclage pour à la fois aider à assainir la ville et surtout créer des emplois qualifiés et non qualifiés pour les jeunes.
« La ville de Kinshasa produit plus de 10.000 tonnes de déchets chaque jour. Pour le gérer, il faut une capacité très grande. Je suis en train de recenser tous les acteurs qui sont dans le secteur pour savoir ce qu’ils ont déjà fait. Le 10 novembre, je vais présenter la proposition au conseil des ministres », a-t-il révélé.
Notons que chaque mois, le gouvernement central met à la disposition de la ville de Kinshasa, environ 2 millions de dollars américains. Malgré cet appui, la ville est restée sale, et très sale.
Serge NGALAMULUME.
