Climat : discordances entre les promesses des Etats et les réductions de GES

A la veille de la COP23 qui se tiendra à Bonn (Allemagne) au cours de ce mois de novembre, un nouveau rapport de l’ONU sur le climat vient de jeter un pavé dans la marre. L’étude publiée mardi 31 octobre, révèle en effet l’écart catastrophique qui se dégage entre les promesses nationales et les réductions devant véritablement être opérées par les Etats qui se sont engagés à Paris en 2015, pour maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C.

Deux ans après la signature de cet accord, les engagements pris et actions posées par les parties ne semblent refléter la réalité. Les experts de l’ONU préviennent que l’échec est proche. «Les engagements actuels des États couvrent à peine un tiers des réductions d’émissions nécessaires. Les efforts sont encore insuffisants pour éviter un avenir misérable à des centaines de millions de personnes », a indiqué le directeur de l’ONU Environnement, Erik Solheim.

Erik Solheim s’inquiète de l’intensification des canicules, inondations, super-ouragans et autres catastrophes naturelles qui pourraient frapper davantage
l’humanité, si rien n’est fait. « C’est inacceptable. Si nous investissons dans les technologies adéquates, en nous assurant que le secteur privé soit impliqué, il est possible de respecter la promesse que nous avons faite à nos enfants de protéger leur avenir. Il faut que nous nous y attelons dès maintenant », a-t-il déclaré.

A une semaine de l’ouverture de la COP 23 à Bonn en Allemagne, la 8ème édition du rapport de l’ONU sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière d’émissions de CO2, laisse sans mot les pays signataires et accroît les inquiétudes auprès de ces derniers.

 

Jennifer LABARRE

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2 commentaires sur “Climat : discordances entre les promesses des Etats et les réductions de GES

  1. La Nature n’en peut plus!
    Il est grand temps de prendre de bonnes décisions et de les appliquer au cas contraire nous disparaitrons. D’où l’expression CHANGER OU DISPARAITRE DE GOLD SMITH.

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