La ville de Douala au Cameroun a abrité du 24 au 27 octobre 2017, la 17 ème réunion du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC). Pendant 4 jours, les participants à cette rencontre ont travaillé d’arrache-pied pour que cette réunion accouche des résolutions qui permettront la conservation et la gestion durable des forêts du bassin du Congo.
De l’accueil réservé par le pays hôte aux multiples contributions de celui-ci, en passant par la qualité d’échanges des participants et des thèmes débattus, toutes les batteries ont été mises en marche pour que cette rencontre soit couronnée de succès.
A la clôture, toutes les parties ont souligné le progrès considérable accompli dans l’atteinte des objectifs du renforcement de la coopération au sein du PFBC, en mettant en exergue la valeur ajoutée de partenariat. L’augmentation considérable du nombre de membres de PFBC et l’ancrage des nouvelles structures de coopération à savoir : le collège et le conseil de PFBC qui ont entamé leurs activités comme prévu, ont été perçus comme des signaux forts au cours de cette 17 ème réunion.
La grande innovation de cette rencontre reste l’introduction à titre expérimental d’un système de priorité annuelle de PFBC. Ce mécanisme qui consistera à sélectionner les priorités à mettre en œuvre dans ce cadre jusqu’à la prochaine réunion devra d’une part renforcer la prise en compte de la dimension sécuritaire dans la gestion et conservation de la faune sauvage, et développer une base de données pour les cellules de la mise en œuvre des résultats des actions menées par les partenaires du PFBC.
Les parties ont également exprimé leur satisfaction et appréciation pour les réalisations issues de la facilitation de l’Union européenne qui prendra fin en décembre 2017. Elles se sont en outre félicitées de la confirmation selon laquelle, bien que sa mission de facilitation s’achèvera en décembre, l’UE restera membre engagé et actif du PFBC. Occasion pour elles d’émettre le vœu de voir les prochaines facilitations se poursuivre sur la même lancée que celle empruntée par l’UE.
Trouver des moyens de coopérer avec d’autres secteurs clés au-delà de la foresterie et de l’environnement, et promouvoir de manière significative un engagement renforcé de partenariat avec les entités de secteurs privés, tels sont les 2 objectifs identifiés lors de la 16 ème réunion à Kigali en 2016. A Douala, les parties ont appelé à poursuivre les efforts visant à promouvoir ces objectifs.
Au demeurant, des recommandations relatives aux questions de la protection et gestion durable des forêts du bassin du Congo, y compris le changement climatique ainsi que des nombreux autres documents et outils précieux pour les partenaires du PFBC ont été arrêtés.
Thierry-Paul KALONJI