Les différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans le cadre du projet de développement des entités territoriales décentralisées en République Démocratique du Congo ont échangé sur comment renforcer le rôle de ces entités dans la promotion du secteur de développement durable au pays. Il était question pour les parties prenantes de réfléchir à certains degrés de l’implication des provinces du pays, de la Protection de l’environnement, des ressources naturelles et de la prise en charge du processus démocratique dans l’exercice du programme. Ce premier symposium national des Entités territoriales décentralisées (ETDs) a été organisé du 22 au 25 novembre à Kinshasa.
« Aussi longtemps que les ETDs seront opérationnel, nous parlerons du vrai développement dans notre pays. Je m’approprie de toutes les résolutions prises au cours de ces assises pour les transmettre à mes collègues notamment de l’agriculture, du développement rural et de la pêche et de l’ élevage. J’espère que l’année prochaine, nous organiserons un autre symposium pour évaluer les résultats », a déclaré Benjamin Toirambe, secrétaire général à l’environnement et développement durable.
Au niveau du pays, certaines provinces, dont le sud- Kivu, le Kasaï orientale, le Lualaba et le Haut-Lomami se sont démarqués par rapport au travail abattu sur terrain dans le cadre de ce projet. Les autorités des ces entités ont par le fait réitéré leur engagement à fournir plus d’effort dans la prochaine phase du projet.
« Nous présentons nos sincères remerciements à notre gouvernement et à la GIZ pour cette occasion qui nous a permis d’échanger nos expérience sur la décentralisation, la bonne gouvernance ainsi que la gestion responsable de ressources naturelles. Nous avons renforcé le rôle des ETDs à travers la vulgarisation dans le processus de planification, suivi et évaluation des actions en impliquant l’administration publique et le services techniques tel que le foncier et l’agriculture mais aussi à renforcer le rôle multisectoriel et inclusif des comités locaux de développement pour éviter la prolifération des organes populaires à travers les ETDs », a renseigné Lydiane Nabami Nyembo, assistante en charge du programme de développement à la province du Haut-Katanga.
Le gouvernement de la RDC n’est pas le seul à mener cette démarche, la coopération Allemande, la GIZ appuie le processus dans l’approche de développement des micro projets agroalimentaire, agroforesterie et autres au sein des communautés. La structure œuvre également dans la protection de la biodiversité et de la gestion de la forêt congolaise, à travers son programme de maintien de la biodiversité et gestion durable des forêts dénommée (BGF).
« La GIZ accompagne notamment les ETDs périphériques aux aires protégées de kahuzi Biega et Lomami, dans les provinces du sud Kivu et Maniema. Le programme vise à introduire des approches innovantes de conservation et de gestion durable des forêts afin d’améliorer la situation socio-économique de la population locale. Nous reconnaissons la qualité du travail abattu par les participants venus de tous les coins du pays. Ce symposium était une première expérience pour mettre toutes ces entités ensemble. Nous espérons que ceci permettra d’avance », a rapporté Martin Ter Heegde, conseiller technique principal de la GIZ / BGF en RDC.
Selon certains participants , ces assises avaient raison d’être. Elles ont apporté de la lumière sur certaines zones d’ombres et ainsi permis aux scientifiques de poursuivre avec des réflexions sur les enjeux et opportunités, la planification des projets de développement, de la gouvernance locale dans le contexte de la décentralisation.
Signalons que les organisateurs attendent au sortir de ces assises développer une dynamique de coordination des interventions à partir des expériences acquises au cours de la phase précédente du projet. Cette option est une résolution appuyée par tous dans l’espoir d’assister à l’éclosion à grande échelle du projet.
Nelphie MIE