Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appelé les autorités compétentes à anticiper pour veiller scrupuleusement à faire respecter les mesures sanitaires nécessaires. Cette obligation incombe aux organisateurs des grands événements sportifs, culturels, religieux ou politiques qui drainent des milliers de participants au pays. Il l’a dit à la soixante-seizième réunion du Conseil des ministres du vendredi 12 novembre 2022.
” La mise en place de dispositifs médicaux et de secours préventifs adéquats suivant les protocoles déterminés s’avère très important au cours de ces événements “, a insisté le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A en croire le compte rendu dudit Conseil des Ministres, le président a mis un accent sur l’anticipation des dispositifs médicaux, gage de la survie des populations après les grands événements.
” Il s’agit notamment du type d’unités médicales mobiles équipées et spécialisées ainsi que le nombre minimum d’ambulances à rendre disponible sur les sites où les grands événements sont organisés. Cela, suivant le nombre de participants attendus”, a-t-il martelé.
Présent à cette réunion, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani a été chargé de présenter les protocoles sanitaires préventifs types susceptibles de renforcer les obligations légales en la matière.
” Ces protocoles sont à présenter au cours du premier Conseil des Ministres du mois de décembre prochain. Ils seront ensuite transmis aux Gouverneurs des 26 provinces du pays ainsi qu’aux Maires des villes pour application”, indique le Compte rendu.
Pour rappel, la République démocratique du Congo fait partie des pays où des morts ont toujours été enregistrés lors des grands événements, faute des dispositifs sanitaires prévus pour ce genre d’activités.
Cette décision tombe à point nommé afin de réduire au maximum ce genre de drame. Il reste à espérer que cette décision salutaire ne reste pas sur papier comme tant d’autres ; chose qui n’aide pas du tout la population congolaise.
Sarah MANGAZA
