Le groupe sur l’observation de la Terre (GEO), est un partenariat intergouvernemental de plus de 100 pays plus la Commission européenne, promeut l’utilisation intensive des données, informations et connaissances d’observation de la Terre pour la recherche, les politiques, les décisions et l’action. La 18e session plénière du GEO s’est ouverte à Accra, au Ghana, ce 02 novembre. La République démocratique du Congo a été représentée pour la première fois à ces assises par le ministre d’Etat, Ministre de l’aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, qui a délégué son pouvoir à l’ambassadeur Tosi Mpanu Mpanu.
Today we formally welcomed Democratic Republic of Congo as @GEOSEC2025 newest member. Here sharing a lighthearted moment of joy with @MbomboStephanie of the Office of the President. 🥳👏🏻 pic.twitter.com/KNYGAa8Ty0
— Yana Gevorgyan (@YanaGevorgyan1) November 2, 2022
Durant deux journées bien remplies, les participants vont partager des enseignements tirés de l’expérience mondiale en matière d’intégration de l’observation de la Terre (OT) dans les décisions portant sur les défis les plus urgents du monde, notamment la pauvreté, la dégradation des terres et le changement climatique.
« Action mondiale pour un impact local est ancrée dans la promotion de synergies entre toutes les activités de GEO afin de permettre aux gens de faire de meilleurs choix avec les biens et services », a indiqué Stephen Volz, coprésident principal de GEO.
Yana Gevorgyan, directrice du secrétariat du GEO, a encouragé les membres du GEO à puiser dans l’ambition pour des technologies consensuelles permettant aux décideurs de « pérenniser » leurs actions ; et “construire un pont d’aujourd’hui vers l’avenir” pour appliquer leurs ressources en termes de talents, de temps, de financement, de plaidoyer et de communication.
Le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, a souligné que la science citoyenne et des données statistiques pour un développement durable significatif et percutant sont plus importants dans cette lutte contre le changement climatique. Pour atteindre cet objectif, la disponibilité des données et leur intégration dans les décisions restent un impératif. Ainsi, les pays africains doivent approfondir leur engagement et tirer parti des données, technologies et services d’OT disponibles.
Les participants ont convenu que Digital Earth Africa (DEA) devrait renforcer les partenariats au niveau continental ; Les investissements financiers et en ressources de la DEA doivent être augmentés afin de soutenir le développement des capacités et les initiatives dans les pays ;
A cela s’ajoute également, la création de synergies entre les initiatives et programmes d’OT existants permettra d’élargir la portée et d’avoir un impact maximal en Afrique ; et
Les capacités de l’Afrique à devenir ingénieuses en matière de données, de technologies et d’innovations d’OT doivent être développées.
La séance a conclu que la cartographie et la surveillance de l’étendue de l’écosystème mondial sont un besoin stratégique pour de multiples accords multilatéraux sur l’environnement et la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature. Le GEO est particulièrement bien placé pour diriger le développement de ce programme grâce à la coordination et à la recherche d’un consensus, et il est urgent d’agir sur ce programme, qui nécessite un engagement multipartite et un financement favorable.
Alfred NTUMBA