Le président de la République démocratique du Congo, Felix Antoine Tshisekedi a appelé les différents pays membres de l’ONU à s’impliquer pour taire l’agression militaire directe et d’occupation des terres congolaises. Cette décision serait inévitable pour sauver l’humanité face aux effets du changement climatique. La RDC relevée au niveau de premier poumon mondial a été victime d’agression militaires et paramilitaires des troupes rebelles depuis plusieurs années, dans sa partie est. C’est dans les localités où sont érigées la plus grande partie de ses forêts, les plus grands parcs nationaux, patrimoines mondiaux de l’UNESCO.
Dans son discours à l’ouverture de la 77eme session de l’Assemblée Générale de l’ONU, ce mardi 20 septembre, l’ancien président de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi a fustigé cette énième agression avérée être parrainée cette fois-ci par l’un de pays limitrophes de la région de l’Est, la République rwandaise.
«En dépit de ma bonne volonté et de la main tendue du peuple congolais pour la paix, certains de nos voisins n’ont trouvé mieux que de nous remercier par l’agression et le soutien des groupes armés terroristes qui ravagent l’est de la République démocratique du Congo. L’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs afin de tirer le plus grand bénéfice de ses potentialités économiques ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques » ,a déclaré Felix Tshisekedi.
A en croire le chef de l’Etat congolais, la gestion de ces changements en RDC pose deux problèmes fondamentaux, à savoir la mise en œuvre des instruments juridiques et financiers issus des négociations internationales, en particulier dans le cadre des différentes Conférences des parties à l’Accord des Nations Unies sur le Climat (COP), et la transition énergétique.
« Il est temps, d’une part, de mettre fin à l’exécution sélective des engagements souscrits par les pollueurs et, d’autre part, de compenser, au nom de la justice climatique, les efforts fournis par les pays moins pollueurs, dont ceux de l’Afrique pour préserver l’environnement dans l’intérêt de toute notre planète », a-t-il martelé.
La RDC a plaidé pour la concrétisation de la proposition de cession par les pays riches d’un pourcentage de leurs droits de tirage spéciaux au Fonds Monétaires International aux pays les moins nantis, faite par la Conférence de Paris sur la relance des économies post-Covid-19 du mois de mai 2021 et appuyée par un engagement ferme du Sommet du G20 d’octobre de la même année à Rome.
Albert MUANDA