Santé : La province de la Tshopo enregistre de plus en plus des cas de complication post-obstétricale

La province de la Tshopo, dans la partie nord de la République démocrate du Congo enregistre de plus en plus des cas de complication post-obstétricale. Cette annonce a été faite dimanche 18 septembre 2022, à Kisangani, par le Chef de Division provinciale de la santé (DPS)/Tshopo, Francis Baelongandi Folo, lors de l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du plan d’action opérationnel 2022 des zones de santé de la province de la Tshopo.              

« Si l’on prend le cas de prise en charge de césariennes, nous verrons que le taux d’exécution est trop faible. Notre province est en train de dénombrer de plus en plus des cas de complications post-obstétricales », a-t-il déclaré.

Francis Baelongandi a indiqué par ailleurs que plusieurs zones de santé de sa division éprouvent beaucoup de difficultés. « Il y a certaines zones de santé qui n’ont pas bien fonctionné. Un exemple concret, si un malade est suivi au niveau d’un centre et que ce dernier se trouve être limité, il doit le renvoyer vers un hôpital qui est à mesure de le prendre correctement en charge.» A-t-il fait savoir.

Néanmoins, le Chef de Division provinciale de la santé de Tshopo a précisé, au cours de cette communication que, comparativement à l’année passée, il y a beaucoup d’indicateurs qui ont commencé à prendre une bonne tendance, malgré les difficultés qu’éprouvent certaines zones de santé.

Certaines activités comme la vaccination ont connu une bonne évolution, même si certaines choses restent à déplorer.  « Je déplore la recrudescence des flambées de la rougeole au niveau de la province mais aussi des ruptures en intrants pour la meilleure prise en charge du paludisme et du VIH dans certains endroits mais aussi de tout autre médicament dont les structures ont besoin. » A-t-il affirmé.                       

Selon la Radio Okapi qui livre cette information, le Chef de la DPS Tshopo a également parlé de la résurgence de la poliomyélite dans sa Division, précisément dans la zone de santé de Basoko. « En ce qui concerne la polio, un seul cas a été confirmé sur un échantillon d’une trentaine des cas suspects. » A-t-il précisé.         

Une situation susceptible d’attirer l’attention de l’Autorité compétente. Il serait mieux de s’y pencher en vue de trouver des solutions durables, avant que des pertes en vies humaines ne s’en suivent.              

Sarah MANGAZA

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