« L’enfant peut développer la malnutrition dans le ventre de sa mère mais dans certains cas, ce problème est dû au mauvais allaitement ou au manque d’allaitement après la naissance. L’obstacle de l’allaitement en République démocratique du Congo c’est d’abord l’eau, mais aussi d’autres aliments qu’on donne à l’enfant avant 6 ». C’est ce qu’a déclaré le Dr Annie Mitelezi, Administratrice en charge de la nutrition à l’Unicef RDC. C’était au cours d’un briefing organisé au siège de l’Unicef Kinshasa, vendredi 19 août 2022.
Cette activité avait réuni autour d’une même table, la Division de la Communication du Programme National de Nutrition (PRONANUT) et les éducateurs des jeunes attachés à ce programme.
Cette réunion prépare une série d’activités à lancer sur terrain sur l’importance de l’allaitement maternel exclusif. A en croire la chargée de la Nutrition à l’Unicef, certains cas de malnutrition sont héréditaires mais, malgré la malnutrition de la mère, la qualité du lait maternel est normale. D’où, la nécessité d’encourager toutes les mères à allaiter, malgré leur état, à moins que les médecins trouvent des raisons valables pour empêcher le contact entre la mère et le nouveau-né.
Quant aux communicatrices du PRONANUT, présentes à cette réunion, Pauline Ndala et Ange Nzundu, « un travail de terrain s’avère très nécessaire pour conscientiser les femmes sur l’allaitement et surtout, apprendre à plusieurs mères comment se fait l’allaitement, car plusieurs ne le font pas dans les normes, chose qui pousse certains nouveau-nés à repousser le sein avant l’âge recommandé pour arrêter cette activité ».
Ceci entre dans le cadre de la semaine de l’allaitement maternel exclusif, célébrée la première semaine du mois d’août. Allaiter est une responsabilité. Toutes les femmes appelées à être mères, sont contraintes d’allaiter leurs bébés pour leur bonne croissance.
Sarah MANGAZA