Santé : Que retenir de l’anesthésie en chirurgie ?

L’anesthésie est la suppression des sensations. Elle vise à permettre une procédure chirurgicale moins douloureuse. L’anesthésie peut viser un membre, une région ou encore l’organisme entier, appelé anesthésie générale. L’anesthésie est aussi pratiquée dans les cas de douleurs chroniques. Le domaine de la médecine qui étudie et pratique l’anesthésie est l’anesthésiologie. Un technicien anesthésiste dit à quoi elle consiste.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Environews rdc est allé à la rencontre d’un anesthésiste pour en savoir plus sur cette pratique.

« L’anesthésie ne guérit pas. Elle aide à la pratique de la chirurgie. Elle aide à pratiquer la chirurgie. Pour la pratiquer il faut bien le faire pour sécuriser le malade. Pour ça, il existe des normes à respecter car elle dépend de la sensibilité d’une personne à une autre, mais la dose à administrer est déjà connue. Je prends un exemple, je donne de la kétamine 2 mg kilo a un malade mais il ne dort pas. Je ne peux en rajouter. Je dois plutôt chercher à comprendre pourquoi il ne dort pas. Peut-être que la kétamine est suffisante mais il me faut ajouter un autre produit pour que j’obtienne ce que je veux. C’est un travail spécifique d’un anesthésiste. Il n’y a que lui qui sait ce qu’il faut faire et comment le faire.» A dit le Technicien anesthésiste Marius Kimbien.

Cette spécialité médicale a révolutionné la médecine en permettant une chirurgie de qualité. L’utilisation des techniques d’anesthésie moderne est l’un des piliers de la récupération rapide après chirurgie qui réduit les complications et permet au patient de retrouver plus rapidement ses moyens et son autonomie. Mais, cela n’est possible que si l’anesthésiste a respecté les normes de cette pratique.  

« Quand on n’est pas anesthésiste c’est compliqué. C’est pourquoi nous nous battons aujourd’hui pour que ce secteur soit réglementé, afin d’éviter du n’importe quoi. Ce qui est vrai est que notre pays compte trop peu d’anesthésistes. Raison pour laquelle il y a trop de charlatans. Ils peuvent tomber dans ce genre de pratique. Soit il donne une dose moindre et le malade ne dort pas ; soit il donne une très forte dose et cela crée des dégâts. »                                                                                     

Les professionnels de la santé sont unanimes sur le fait qu’une anesthésie mal administrée peut ôter la vie. D’où, la nécessité de former les anesthésistes. Cela limiterait les erreurs en chirurgie. 

Sarah MANGAZA

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