La Société civile environnementale de la RDC, présente à ces assises attend voir une harmonisation du cadre juridique en terme de consultations entre les états et les parties prenantes. ” Les enjeux principaux de ces travaux tournent autour des questions liées au bassin qu’ont ces états en commun, pour une harmonisation en terme des enjeux tels que la pollution de l’eau, la réglementation de la pêche, la gestion des déchets, la navigation, le principe de polluer payeur ou utilisateur payeur au niveau de tous les utilisateurs, l’extraction du gaz méthane, la gestion des catastrophes, le non respect des zones tampons, la gestion des conflits…” A dit le Représentant des OSC environnementales, Josué Aruna.
Pour sa part, le Représentant du Ministère de l’environnement et développement durable à ces assises, a souhaité que ces assises de 2 jours permettent aux participants de la Tanzanie, la République démocratique du congo, le Rwanda et le Burundi de comprendre les controverses qui existent au niveau des textes. ” La RDC est d’accord avec ce processus et reviendra au moment opportun sur certaines astuces qui nécessitent soit un débat au niveau de cette réunion ou le ramener au niveau des États pour discussions. Ces travaux nous permettront de voir clair sur les différends qu’il y a au niveau de la conception et l’applicabilité des textes dans les états.” S’est exprimé le Directeur Chef de Service en charge des Ressources en eau au Ministère de l’environnement et développement durable, Louis Lungu.
A l’issue de ces assises, quelques recommandations ont été formulées en guise de propositions sur le fonctionnement de l’ABAKIR à savoir, le relancement et l’avancement du processus de ratification de la convention de 2014, la définition des priorités de projets et d’activités à mettre en oeuvre par ABAKIR, pour refléter les besoins du bassin ainsi que les capacités de l’organisation, la définition des besoins financiers et des priorités, ainsi que le développement d’un mécanisme de partage des données et d’informations.
Notons que cet atelier a été organisé par l’autorité du Bassin du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi (ABAKIR), avec le soutien de la Coopération Internationale Allemande (GIZ) et l’Union Européenne (UE). Une autre réunion de ce genre avait eu lieu en novembre 2014.
Sarah MANGAZA