Le premier congrès des Aires protégées d’Afrique Centrale se tiendra du 18 au 23 juillet 2022 à Kigali, la capitale de la République rwandaise. Ces assises visent à améliorer le statut de conservation de la nature en Afrique. Ce congrès sera une plateforme d’échanges entre plusieurs acteurs notamment les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les populations autochtones et les communautés locales, ainsi que l’amélioration des avantages pour les personnes et la nature.
Selon le chargé de l’application de la loi sur la protection de la faune sauvage de African Wildelife Foundation (AWF), sauvegarder les aires protégées a des avantages. « Les espèces animales sont très importantes pour la survie des aires protégées. Selon les écologistes, il y a un équilibre écosystémique lorsque les espèces animales résident dans la forêt. Cette dernière joue un rôle important dans le maintien du climat, les conditions météorologiques, et donc la régulation du climat. » A Me Joe Kasongo.
« Lorsqu’on extermine les espèces animales dans la forêt, les forêts disparaîtront d’elles- mêmes en 50 ans. Imaginons la disparition des forêts ; quelles seront les conséquences pour l’homme par rapport à l’équilibre écosystémique. C’est pourquoi, nous AWF avons pensé qu’il faut d’un côté protéger les forêts, et de l’autre protéger ces espèces qui font en sorte que les forêts subsistent pour qu’elles continuent à fournir à l’homme les besoins écosystémiques dont il a besoin. » A-t-il insisté.
Au cours de ce congrès, l’UNESCO, en collaboration avec ses partenaires, présentera sa contribution à l’agenda mondial post 2020 sur la biodiversité, notamment par le biais de ses zones désignées. Notons que ce congrès sur les aires protégées d’Afrique est organisé par le gouvernement du Rwanda, l’Union internationale pour la conservation de la nature-Commission mondiale sur les aires protégées (UICN-WCPA) et African Wildelife Foundation (AWF) en collaboration avec des partenaires.
Sarah MANGAZA