Brazzaville : La Banque mondiale encourage les Etats de la CEEAC et de la CAE à passer aux actions

La Banque mondiale a invité les pays de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale) et ceux de la CAE (Communauté des Etats d’Afrique de l’Est) à s’impliquer davantage dans la promotion de l’économie verte, moteur du développement durable dans la région. Cette déclaration a été faite par le Directeur du Département Environnement de la plus grande institution de Breton Woods, Benoist Bosquet, lors de l’ouverture ce jeudi 05 août, du segment de haut niveau de la Conférence extraordinaire des ministres de l’Environnement et des Finances de la CEEAC et de la CAE, réunis à Brazzaville.

Benoist Bosquet, chef du Département Environnement de la Banque mondiale, lors de l’ouverture du segment du haut niveau à Brazzaville. (Crédit photo, Caresse – James Odouka)

A en croire ce haut cadre de la Banque mondiale, le succès des initiatives nationales en matière de gestion durable de forêts ou de la REDD+ dans la sous-région d’Afrique Centrale, enverra un signal fort à la communauté internationale que l’Afrique Centrale est prête à mettre à l’échelle mondiale, son engagement dans la lutte contre les changements climatiques au travers de la mise en cohérence de ses politiques sectorielles et de la construction de son économie verte. « Les pays de la région regorgent de ressources naturelles exceptionnelles, aussi bien en forêts, en eaux, en terres arables qu’en minéraux. De ces ressources découlent d’importantes opportunités de développement économique. Vous avez l’opportunité d’opter pour le développement d’une économie verte qui contribue à la création d’emplois et à la croissance économique tout en favorisant une gestion durable du capital naturel dont découle cette croissance », a-t-il précisé.

La Banque mondiale entend accompagner la Commission Climat du Bassin du Congo dans l’atteinte de ses objectifs, comme cela est le cas avec d’autres organisations de la sous-région. « Nous envisageons également de lancer une réflexion stratégique sur des approches économiques à la crise de braconnage à laquelle fait face la sous-région. Par ailleurs, nous voudrions examiner le potentiel d’un programme régional de pêche qui s’appuierait sur la Commission régionale des pêches du Golfe de Guinée oriental, et un projet de recherche agricole partagé en Afrique de l’Est et Centrale », a informé Benoist Bosquet.

Depuis Brazzaville, Alfred NTUMBA

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