Santé : Début de distribution des moustiquaires imprégnées dans la zone de santé de Kwilu

La zone de santé de Kwilu a vibré au rythme du lancement de la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides mardi 28 juin 2022. Selon le Chef de Division de la santé de Kwilu, c’est depuis 3 ans, soit en 2018, que cette activité a eu lieu. Or, les moustiquaires se doivent d’être renouvelées.

« Une moustiquaire imprégnée d’insecticide devient inefficace après 3 années d’utilisation. Raison pour laquelle, nous devrions en distribuer d’autres. Nous sommes accompagnés par quelques partenaires internationaux ». A dit le Dr Jean Pierre Basake.

Les moustiquaires imprégnées d’insecticide, prévues pour être distribuées gratuitement se vendent au vu et au su de tout le monde. Pour mettre fin à cette activité frauduleuse, le gouverneur de la province du Kwilu envisage de tenir un point de presse afin d’expliquer à la population ce que risque tout individu qui s’adonne à la vente des moustiquaires imprégnées d’insecticides.

A en croire le Chef de Division de la zone de santé du Kwilu, toute personne qui sera surpris en train de vendre ces moustiquaires sera puni d’une façon exemplaire. « La question de la vente des moustiquaires est d’actualité. Le gouverneur a soumis le problème aux autorités de la Police et l’ANR pour punir toute personne qui sera attrapé. Nous nous sommes dits que celui qui sera surpris en train de vendre une moustiquaire imprégnée d’insecticide devra payer le double du prix d’une moustiquaire. Et s’il s’agit des agents commis à leur distribution, ils seront également punis de la même manière. Nous osons croire que de cette manière, cette pratique prendra fin ». A-t-il martelé.

La moustiquaire imprégnée d’insecticide reste l’un des moyens efficaces pour lutter contre le paludisme en République démocratique du Congo. Sa distribution contribue à sauver de nombreuses vies. Sur ce, cette action devrait s’étendre dans toutes les provinces du pays, en vue d’empêcher au paludisme de continuer à faire des victimes.

Sarah MANGAZA

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