Le ministère de l’Environnement et Développement durable en collaboration avec l’Agence japonaise de Coopération Internationale (JICA ) ont organisé vendredi 27 mai à Kinshasa le deuxième atelier national sur les tourbières. Son objectif était de faire la présentation de l’étude sur la collecte et l’analyse des données réalisées par l’agence japonaise de coopération internationale et l’Unité de gestion des tourbières ( UGT) dans le bassin du Congo . Cet atelier a permis des échanges entre les différentes parties prenantes de la société civile engagées dans la lutte contre le changement climatique essentiellement en RDC.
” L’objectif de cet atelier est de revenir sur les progrès qui ont été réalisés en termes d’un certain nombre d’études que nous avons mené sur le terrain. Il s’agit notamment des études en rapport avec les menaces anthropiques, des études en rapport avec le cadre juridique, surtout la collecte des données de bases . Nous avions les données sur l’étendue des tourbières dans la Cuvette centrale mais ces données n’étaient pas étoffées et là nous avons à étoffer province par province” , a indiqué Jean Jacques Bambuta, le coordonnateur de l’Unité de gestion des tourbières (UGT).
Le chef de l’Administration du ministère de l’Environnement et Développement durable a fait savoir que les tourbières se rangent, à ce jour, parmi les thématiques émergeantes qui appellent à une gestion durable.
Il a, à cet effet, exprimé la nécessité de veiller sur cet écosystème et d’explorer davantage d’autres pistes, outre le carbone qui y est stocké et de proposer des alternatives aux populations riveraines.
” Nous avons eu le premier atelier en juillet 2019, trois après , notre Unité de gestion des tourbières a fait quelques études sur terrain pour comprendre par exemple sur le plan juridique ce qu’on dire de cette thématique mais aussi de comprendre les éléments qui composent cet écosystème, la raison pour laquelle on parle de la végétation , des aspects géo-strategiques. Cet atelier est venu pour clarifier des choses ” , a expliqué Benjamin Toirambe, secrétaire général au développement durable.
L’Agence japonaise de coopération internationale a démontré dans son rapport d’étude que les tourbières constituent un écosystème fragile. Les recentes recherches démontrent les menaces contre cet ecosystème par les activités anthropiques, malgré leur rôle comme réserve de carbone.
“Il est vraiment important pour nous, de protéger l’environnement de la République démocratique du Congo et cela passera par une franche collaboration avec la RDC pour sauver ses forêts “, a dit Ohishi Kensuke , le représentant résident adjoint de la JICA en RDC.
Depuis le premier atelier national d’information sur les tourbières en juillet 2019, la Vice – Primature, Ministère de l’Environnement et Développement durable a articulé les échanges sur la thématique tourbière à travers le développement des connaissances et le pilotage des études multisectorielles utiles à l’élaboration de la stratégie nationale dédiée à cet écosystème.
Cette démarche est aussi une étape importante dans la mise en œuvre de la Déclaration de Brazzaville (Mars 2018) signée entre les États disposant des tourbières tropicales lors de la 3ème réunion de l’initiative mondiale sur les tourbières.
Silas MUNGINDA
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Cet atelier a pris fin quand?