Célébrée le 08 Mars de chaque année, la Journée internationale de la lutte pour les droits des femmes est axée aujourd’hui sous le thème national, « l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes », plusieurs personnalités féminines ont fait leurs déclarations à l’occasion de cette journée. Pour ces femmes, il est temps d’autonomiser plus de femmes leaders dans les communautés.
Pour Denis Nyakeru Tshisekedi, première dame de la République démocratique du Congo, « la planète en effet se meurt, nos pratiques ne sont plus adaptées et menacent notre avenir et celui de nos enfants », a-t-elle déclaré.
A l’en croire, la femme peut aussi être une actrice participative pour la régulation du climat car, la RDC s’est récemment positionnée à juste titre comme pays-solution dans la réponse mondiale à la problématique du changement climatique.
« Il nous faut donc préserver cette ambition en intégrant le rôle de la femme dans l’équation notamment la femme rurale par un renforcement des capacités pour un abandon rapide des habitudes néfastes à la préservation de l’environnement au nombre duquel, le déboisement sauvage ou encore la mauvaise gestion des déchets », a-t-elle fait savoir.
La première dame de la RDC estime qu’il faille mener ce combat au niveau souhaité. Car pour elle, c’est un vecteur important à la communication des nouveaux comportements et l’éducation.
« Ne lésinons surtout pas sur le moyen car ce n’est qu’avec une population en grande majorité sensibilisée sur les questions de l’environnement que nous pourrons assurer un avenir durable et conforme aux ambitions à exprimer dans l’agenda 2063 de l’Union africaine et les Objectifs de développement durable », a conclu la première dame.
La vice premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Evè Bazaiba a profité de ce thème pour interpeller le gouvernement à poser des actes qui protégeront et promeuvent les droits des femmes et des jeunes filles à surmonter leur vulnérabilité aux impacts du changement climatique dans le monde.
Pour Tisya Mukuna, femme entrepreneure et directrice générale de l’entreprise « Café la kinoise », « la femme congolaise est capable de repousser ses limites. De construire un avenir durable. Je demande à toute femme de croire en elle, à ses potentiels et à ses forces pour un avenir durable », a-t-elle exhorté.
Pour rappel, cette journée a été initiée après la seconde guerre mondiale. C’est en 1977 que les Nations unies ont officialisé la Journée internationale des femmes, incitant ainsi tous les pays du monde à célébrer les droits des femmes chaque année du 08 mars.
Female editorial team