À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, découvrez des portraits de femmes qui contribuent à l’évolution du journalisme environnemental en République démocratique du Congo. De nombreuses femmes partagent leur quotidien dans des rédactions et contribuent à casser les préjugés sur les femmes et le métier du journalisme.
Nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui Déborah Batusue, une journaliste spécialiste des questions environnementales. Elle évolue au sein de la rédaction d’Environews-RDC. Depuis son enfance, Deborah a toujours développé une passion pour le journalisme. Vingtaine révolue, elle a voulu exprimer cette passion dans la sphère environnementale.
« Journaliste des questions environnementales, c’était suite à un constat fait sur des problèmes environnementaux que vivaient certains coins de la capitale et qui étaient traités en dernière position. Pourtant, l’environnement c’est tout ce qui entoure l’homme, et si l’environnement est détruit c’est tous les domaines qui sont touchés. Malheureusement, l’information environnementale souffre dans la grille des programmes de nos médias. Et c’est là que m’est venue cette idée de me lancer dans les questions environnementales qui fument aussi mes sujets de travaux de fin des cycles, et me voilà aussi dans une chaîne environnementale où je peux marteler sur ces sujets », a-t-elle rapporté.
Dans la plupart des rédactions, la discrimination à l’égard des femmes fait payer un lourd tribut aux entreprises de presse. Cette pratique ne favorise pas l’émergence des femmes. Environews-RDC estime qu’il faudrait promouvoir l’autonomisation des femmes en développant leurs compétences, techniques et leurs connaissances sur tout autour des questions liées à la biodiversité, la conservation de la nature, des forêts, de la santé, de l’assainissement et tant d’autres.
« Ce qui me plaît dans mon métier c’est le fait de découvrir un autre monde caché de la réalité que nous voyons. La découverte d’un Congo profond et la liberté de s’exprimer d’abord sur certaines situations, préoccupations afin d’attirer l’attention des autorités compétentes pour l’applicabilité des certaines rigueurs et décisions », a renseigné Déborah.
L’investissement dans l’autonomisation des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et à la croissance. Pour cette dame de média, il est temps de commencer à changer l’image négative de la femme puisqu’actuellement, elle est impliquée dans toutes les questions et dans tous les enjeux de l’heure.
« La femme occupe une place importante dans le domaine de l’environnement puisqu’elle est aussi au centre de la nature. Son implication pour la lutte contre la destruction de la nature le réchauffement climatique et autres est d’une grande importance puisque l’on dit qu’éduquer une femme c’est éduquer toute une nation alors la sonnette d’alarme d’une femme pour la protection de l’environnement est une épée tranchantes pour cibler les parties prenantes malheureusement celle-ci aussi tourne son regard sur d’autres domaines qui ne sont pas du tout mal mais qui nous retienne que sur la monotonie des choses du déjà entendu et l’environnement reste sans défense », a-t-elle martelé.
Les femmes sont au cœur des équilibres familiaux, culturels, sanitaires et sociaux. Elles jouent un rôle central en matière de santé, de développement et d’éducation. A ce titre, leur autonomisation est indispensable. Elle est facteur de paix et de progrès social, économique et environnemental. Il faut pour cette femme une confiance en soi.
« La femme est appelée aussi à exceller à développer son sens d’initiative afin d’apporter un plus à la société qui l’entoure. Son autonomisation prouve à suffisance qu’elle est capable de faire au-delà des limites placées, d’apporter des solutions afin de résoudre un x problème et une préoccupation, et aussi qu’elle est entrain petit à petit de cueillir les fruits de la victoire d’un long combat. La seule chose que je dirais à la femme de ne pas baisser les bras, car elle fait aussi partie des actrices clés du changement », a-t-elle conclu.
Albert M.
3 commentaires sur “JIF2022 : Déborah Batusue, une technicienne en journalisme environnemental”
C’est super de voir des femmes qui se battent pour des causes environnementaux… Au-delà de nos encouragement, initiez aussi d’autres femmes dans ce domaine. Never giveUp très chère. Le Congo a tant besoins de ces peu comme vous
La terre est notre maison commune. Merci à cette dame qui lève sa voix pour conserver la maison de nos maisons.
Heureuse de lo voir porter l’image de la femme dans ce secteur d’environnement.